Bonjour,
Voici une nouvelle que je viens vous chroniquer en retour de lecture : le tome 1 de "Lazare Donatien : l'Ecritoire" de Virginia Besson Robilliard en autoédition.
Lazare Donatien, antiquaire brocanteur situé sur l'île de Ré, voit un jeune homme arriver dans sa boutique pour lui présenter un vieux écritoire du 19ème siècle. Mais d'étranges phénomènes accompagnent la découverte de cet objet ancien avec l'apparition surprise de lettres.
Au début, il est annoncé que Lazare est l'un des derniers "drockheads", sans toutefois nous donner la définition. On apprend donc plus tard qu'il s'agit d'un être humain capable de faire apparaître fantômes et esprits pour parler avec eux. Lazare décide donc de s'affairer à résoudre ce mystère.
La défunte avec qui Lazare a pris contact lui révèle qu'elle cherche à retrouver son fils disparu et prouver sa filiation qui était à la base illégitime. Ce sera la mission donnée au drockhead.
Bien belle nouvelle fantastique que celle-ci. Très bien écrite, prenante du début à la fin, j'ai plongé dans l'histoire séance tenante. Comme c'est une histoire courte, les événements s'enchaînent avec rapidité sans pour autant perdre de leur intérêt.
Les personnages sont intéressants, riches et diversifiés. J'ai bien aimé celui de Zeph qui apparait et disparait selon la convenance de Lazare. Il est tellement secret qu'il m'intrigue tout autant.
Ce récit autour de cet écritoire est passionnant, le monde intrigant de l'Outre-tombe recèle des mystères qu'il serait bon de dévoiler à d'autres occasions. Un univers très plaisant à découvrir sous la plume de l'auteure qui maîtrise sa syntaxe avec une grande aisance.
Un texte tout en fluidité qui s'accorde bien avec le genre de nouvelle ; j'ai apprécié grandement ma lecture et je suis intéressée pour découvrir la suite des aventures de Lazare dans d'autres épisodes.
Extrait : Cependant, l'affaire qui nous préoccupait aujourd'hui avait un potentiel de scandale plus élevé encore, et il était impératif que je mène celle-ci avec la plus grande discrétion. Ca tombait bien, c'était un challenge dans mes cordes.
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