AvisPolar : CHALLENGE SAN-ANTONIO : Fleur de nave vinaigrette (Ed. Fleuve Noir)

 


Bonjour,

Voici un polar que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Fleur de nave vinaigrette" aux éditions Fleuve Noir. Lu et chroniqué dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur Babélio. 

Alors que San-A dine avec son cousin Hector, celui-ci ne veut plus être fonctionnaire à cause d'une bourde qu'il a commis e envers son patron, il s'est trompé de boite de cachous. Il se demande ce qu'il va bien pouvoir faire de sa vie. Pour lui remonter le moral, San-Antonio l'invite à écluser un ballon de rouge dans le bar de Pinaud, qui lui, a quitté la police pour se mettre à son compte.

La rencontre entre Pinaud et Hector va s'avérer déterminante pour la suite de l'histoire puisqu'ils fondent une société privée de détectives, la Pinaudère Agency Limited. Les deux loustics avaient la charge de suivre un mari volage du nom de Helder, mais voilà que quelques jours plus tard, quand San-Antonio rentre de voyage, Pinaud accourt en lui révélant que Hector a disparu ! 

San-Antonio y croit moyen et dit à Pinaud de suivre la trace d'Hector en filochant son client. Mais bientôt c'est Pinaud qui disparait à son tour, San-Antonio s'en inquiète auprès de Bérurier et les deux, sans trop savoir comment mais brodé de fil en aiguille à l'aide du Vieux, se retrouvent dans un avion, direction le Japon ! 

J'ai bien aimé cette aventure qui se déroule au pays du soleil levant. Encore une fois, le duo Bérurier-San-Antonio fait des émules. J'ai fort apprécié les frasques des deux acolytes qui ne manquent pas de pimenter leur voyage de saké et autres plaisirs kamasutraliens. La fin est un tantinet tiré par les cheveux mais vaut largement le coup d'éclat au regard du reste du livre.

Il s'avère aussi que Bé-rhû-rié en japonais signifie " fleur de nave vinaigrette", d'où le titre du livre. Ca m'a bien fait rire toutes ces chinoiseries. Cet opus est tellement excellent ! 

Bonne lecture amis Lecteurs

Extrait : Comme chaque fois que le cousin Hector venait tortorer at-home, après le dessert, contrairement à ce que préconise une chanson de salle de garde, nous ne savions plus quoi foutre et nous nous regardions en cousins de faïence, lui et moi, pendant que Félicie, ma brave femme de mère, faisait la vaisselle. 

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