AvisPolar : La Chambre Mortuaire de Jean-Luc BIZIEN ( Ed. 10/18 Coll. Grands Détectives )

 




Bonjour mes Lecteurs,

 

Je vais vous parler de "La chambre mortuaire" écrit par Jean-Luc BIZIEN et paru aux éditions 10/18 en 2009 dans la collection Grands Détectives.

L'auteur explore de multiple facette dans divers catégories d'écriture, comme la Science Fiction, Fantasy, thriller fantastique et même dans les livre-jeux de rôle. Il fut primé plusieurs fois pour d'autres romans et reçu en 2011 le Prix Lion Noir pour La Chambre Mortuaire.

 

Ce roman est un polar historique qui se déroule dans le Paris du 19ème siècle. Nous suivons les aventures de Sarah Englewood, gouvernante fraîchement débarquée au service de l'aliéniste Dr Simon Bloomberg d'un côté, et de l'autre l'enquête des deux policiers sur la disparition d'un corps à la morgue et la mort suspecte d'un dandy.

 

Un lien unit tous les protagonistes en la personne de Elzbieta, dont le fantôme plane dans cette étrange maison appelée "la cour des miracles" dont elle a elle-même conçu les plans, s'élevant telle une pyramide égyptienne. A vous de découvrir son rôle exact au cours du récit.

 

Les personnages secondaires, les singes et la maison également, tout transparait et évolue dans une opacité dérangeante, tant les cachoteries et les bizarreries en effraieraient plus d'un, pourtant sain d'esprit. 

 

Simon Bloomberg, éminant docteur critiqué par ses pairs, intrigue par ses pratiques novatrices et suscite bien des interrogations de la part de Sarah. Est-ce un homme intègre et fiable ? Veut-il vraiment sa mort comme elle le soupçonne ?

 

Les policiers de la sureté Desnoyer et Mesnard vont être amenés à faire preuve de toute leur sagacité pour retrouver le coupable, écarter la folie et la tromperie pour ne privilégier que la raison qui n'a parfois elle-même plu toute sa tête. 

  

 

Attention à vous, cher lecteurs, à ne pas tomber vous-même dans l'aliénation en le lisant. Vous voilà prévenu !

 

 

Extrait Elle s'arracha à sa fascination avec un rire aigre.

" Allons, ne te laisse pas impressionner aussi facilement. Ce sont des statuettes, pas des leprechauns. " Elle s'en voulut d'avoir cédé ainsi à ses peurs d'enfant.

Tu n'as plus l'âge de croire à ces bêtises ", se dit-elle. Elle esquissa un sourire en se remémorant l'époque où ses grands frères lui contaient des histoires de croque-mitaines, sources de cauchemars atroces.

Elle comprit, à l'observation méticuleuse des miniatures de pierre et de bois, que l'aliéniste était intervenu dans leur choix : on ne pouvait décemment exposer ces idoles sans courir le risque de perturber certains patients. Si Sarah avait ignorer la profession d'Elzbiéta, elle aurait sans doute conclu hâtivement à une perturbation profonde.

Comment pouvait-on supporter le voisinage permanent de ces divinités répugnantes ? Elle se détourna des étagères, bien décidée à poursuivre ses recherches. Mais que cherchait-elle, au vrai ? Et par où fallait-il commencer ?

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