Bonjour, ce roman a été lu et chroniqué dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur Babélio.
Dans l'univers foisonnant de San-Antonio, ce livre se révèle être une nouvelle immersion jubilatoire dans l'esprit tourbillonnant de Frédéric Dard. C'est non seulement un roman à intrigue mais également une invitation à une divagation burlesque, où le commissaire nous entraîne dans les méandres de son subconscient (et de quelques enquêtes fort peu conventionnelles).
J'ai trouvé que dès les premières pages, le ton était donné. San-Antonio n'a pas peur des mots, ni des situations les plus invraisemblables. C'est à la fois absurde et profondément humain, touchant à cette part d'irrationalité qui sommeille en moi. Dard, avec sa maîtrise inimitable de la langue, jongle avec les calembours, les allitérations et les néologismes, créant un festin verbal où chaque phrase est une pirouette.
Je pense que son génie réside dans cette capacité à transformer le quotidien en épopée délirante. Les dialogues fusent, les réparties sont cinglantes, et je me délecte de cette liberté d'écriture qui se moque des conventions. Le livre est un torrent d'imagination, une bouffée d'air frais pour l'esprit.
C'est un concentré de ce qui fait le charme intemporel de San-Antonio. Un humour déjanté, une langue inventive et une capacité unique à transformer le plus anodin des sujets en une aventure littéraire débridée. Un pur bonheur pour les aficionados comme moi et une excellente porte d'entrée pour les néophytes souhaitant découvrir la plume inimitable de Frédéric Dard. Ce n'est pas de la grande littérature au sens classique, mais c'est toutefois de la rigolade.
Bonne lecture amis lecteurs
Extrait : Le fait de louer ses places de train lorsqu'on mijote un grand parcours offre un gros avantage : celui de vous assurer de la place assise, mais il présente par ailleurs l'inconvénient majeur de vous empêcher de choisir vos compagnons de voyage.
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