AvisPolar : Le Prieuré de Crest de Sandrine DESTOMBES (Ed.Hugo Thriller)

 




Bonjour mes Lecteurs,

 

Je vous présente "Le Prieuré de Crest" écrit en 2019 par Sandrine DESTOMBES et édité chez Hugo thriller.

J'ai découvert une plume créative.

 

L'histoire débute par un banal contrôle routier conduit par le sous-lieutenant Benoit qui va alors prendre une tournure inattendue quand le délit de fuite qui en découle vire à l'accident mortel.

La vie de ce gendarme va alors basculer et l'enquête va l'amener à déterrer d'autres morts tous aussi suspects dans cette petite ville de Crest.

 

Un point commun les relient : Le prieuré et sa sororité de femmes qui y règnent sont dirigées par Joséphine, une femme de poigne intrigante.

Aidé par les experts du DJGN, les agents de Force de l'Ordre vont s'employer à dénouer ces mystères dont la vie d'une fillette entre en ligne de compte.

 

Un polar qui se lit vite, les chapitres courts permettent un effet page turner efficace qui captivent le lecteur et le tient en haleine jusqu'à la fin.

 

Une enquête saisissante, originale et pleine de rebondissements qui rend les protagonistes simplement attachants, le côté ville de province accentue l'empathie que l'on peut ressentir.

 

Je serais heureuse de pouvoir découvrir ce jeune gendarme, le lieutenant Benoit, dans d'autres aventures du même genre avec le reste de l'équipe où il a toute sa place.

Quand à l'histoire de ses femmes, elle ne m'a pas transporté outre mesure, j'en attendais plus pour être totalement conquise. 

 

Je conclurai que c'est un roman policier qui ne m'a pas embrasée plus que ça mais qui reste quand même très plaisant à lire.

 

Extrait L'avocate de Joséphine Ballard était présente, comme Daloz l'avait pressenti, et personne ne fut étonné que la maîtresse des lieux ait choisi une femme pour la représenter. Pour la première fois de sa vie, le sous-lieutenant Benoit se sentait en totale minorité. La sororité n'était pour lui, jusqu'ici, qu'un mot, un concept tout au plus.

Voir toutes ces femmes solidaires, excluant le sexe opposé de leur système de fonctionnement, le mettait particulièrement mal à l'aise. Il avait cherché du regard un jardinier, ou encore un homme à tout faire qui lui aurait prouvé qu'il était difficile de se passer d'un homme, mais même les taches les plus lourdes étaient réalisées par les membres de l'association.

Commentaires