AvisPolar : Peine Maximum de Gilles VINCENT ( Ed. Cairn )

 




Bonjour mes Lecteurs,

 

Je vais vous parler de "Peine Maximum" écrit par Gilles Vincent et paru en 2011 chez Timée-Editions. Ce polar sera réédité aux éditions Cairn en mars 2019 avec une couverture différente, plus poignante.

 

Février 1947, un petit garçon assiste à la pendaison de son père par un groupe d'hommes. 

Soixante ans plus tard, à Marseille, des vieillards d'origine juive sont assassinés chez eux dans des circonstances douteuses. Tout porte à croire que ce sont des meurtres antisémites perpétrés par le même tueur en série.

 

L'ex-flic Sébastien Touraine et sa compagne la psychanalyste Emma Steiner vont alors enquêter pour arrêter le tortionnaire avant qu'il mette fin à la mission qu'il s'est donné. Ils n'ont que six jours.

 

Une course contre la montre s'enclenche, les morts pleuvent jour après jour, la barbarie des meurtres monte en puissance. Le plan macabre du tueur atteint son apogée. Arrivera-t-il jusqu'au bout ?

 

Sur fond d'holocauste, ce roman noir profondément bouleversant sur la mémoire du passé et de ce que l'on transmet en héritage à ses descendants m'a captivée, que ce soit l'horreur du vécu comme l'histoire dans l'Histoire qui se transmet dans les gènes comme une hérédité.  

 

Un excellent polar qui remue jusqu'au tripes. La peine maximum étant réservée aux déportés d'Auschwitz, je vous laisse seuls juges de ce que vous trouverez en le lisant.

Parce qu'il ne faut jamais oublier, ce devoir de mémoire collective continue de façonner, encore aujourd'hui, la destinée des Juifs à travers le monde.

 

 

Extrait : Le Merdaillon repensa à sa grand-mère qui n'avait jamais eu de papa - mort quand elle était petite. Il se rappela qu'un soir, il devait avoir dans les six ans, elle l'avait pris sur ses genoux, l'avait serré contre elle en lui tire-bouchonnant les mèches entre ses doigts et lui avait parlé, longtemps.

"Prends soin de ton père, Merdaillon. Ne le perds pas de vue, jamais. Quoi qu'il ait fait, donne-lui la main et ne la lâche pas. Tu sais, quand on a plus de papa, on finit toujours par boiter … "

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