AvisPolar : Black-Out de John Lawton (Ed. 10/18 Coll. Grands Détectives)

 



Bonjour mes Lecteurs,

 

Voici un roman policier sur fond de seconde guerre mondiale qui débute dans Londres, année 1944.

 

Un chien découvre un bras au milieu des décombres suite aux bombardements de la Luftwaffe. L'enquête est confiée à l'inspecteur Troy qui va découvrir qu'un scientifique allemand a disparu et que ceci pourrait être son bras.

D'autres personnes ont également été assassinées, en lien avec ce disparu.

 

Le MI5 et l'OSS vont tout mettre en œuvre pour éviter à Troy de fouiner dans des secrets qui ne le concernent pas. Mais c'est tout le contraire qui va se produire, rien ne pourra alors l'arrêter dans ses investigations, quitte à y risquer sa vie plusieurs fois.

 

Des meurtres sanglants, des espions russes et américains, une aristocrate anglaise, que de personnages et de situations impromptues qui vont l'entrainer sur de fausses pistes.

Mais c'est sans compter sur sa pugnacité, sa dévotion et sa ténacité qui lui donneront le courage de continuer ses investigations.

 

Autant vous dire que ce n'est pas le polar du siècle. Outre le fait que l'ambiance historique de la guerre a été parfaitement maîtrisée, le reste ne relève pas d'une grande réussite.

 

Les personnages ne sont guerre attachants, même le lieutenant Troy passe pour un super héros tant il va s'en prendre plein la figure.

Entre le passage à tabac, le traumatisme crânien qui le rend aveugle, le coup de couteau, la balle dans le corps, c'est le Bruce Willis Londonien. 

 

Beaucoup trop de longueurs, je m'y suis ennuyée, et je trouve ça dommage car ce roman avait tous les ingrédients nécessaires pour en faire un bon polar plus que prenant. 

Malheureusement, pour moi la magie n'a pas opérée. Peut-être saura-t-il vous charmer ?

 

 

Extrait Au volant de sa Morris, Troy traversait les quartiers dévastés de la banlieue Est, en direction de Lea Valley. Il devait ralentir pour contourner décombres et nids-de-poule. Des rues entières n'étaient plus que ruines : maisons sans toits ni fenêtres, patchwork de cartons et de bâches, magasins "encore plus ouverts que d'habitude" - une blague qui circulait pendant le Blitz -, c'est à dire en fait, peut être définitivement fermés.

Commentaires