AvisPolar : Munera de Eric CALATRABA ( Ed. du Caïman)

 



Bonjour mes Lecteurs,


Voici pour vous aujourd'hui, en service presse, le dernier né d'Eric Calatraba : "Munera" qui paraîtra le 22 octobre aux Editions du Caïman.

Merci infiniment à l'éditeur de sa confiance


Et oui, mes chers lecteurs, je vous annonce là un gros coup de cœur ! 


L'époque des Gladiateurs romains, valeureux guerriers combattants, puissants, sachant manier les armes mieux que personne, refont surface à travers le monde dans des affrontements à mort.

Parmi les combattants, des hommes qui n'ont plus rien à perdre sont engagés dans un combat où la seule issue est soit la gagne soit la mort.

Dans les deux cas, ce n'est juste que pour la gloire, pour l'exploit, à la seule fin de distraire des inconnus qui parient sur eux via le Dark Web.


A Nice, Un cadavre est repêché dans un sac contenant des animaux, le point de départ de cette enquête aux multiples ramifications que le capitaine Raphaël Larcher et le commandant Ugo Lucchi vont devoir résoudre, en lien direct avec ces combats clandestins, impliquant également des disparitions d'Indiens, d'assassinats en Afrique et en Asie, en passant par les favelas de Rio jusqu'au confins du cercle polaire, où à travers le monde une chasse à l'homme est lancée. 


Qui sera alors le chasseur et le gibier ? Qui poursuit réellement l'autre ? Qui sortira grand vainqueur ? 


Quel suspens ! Quel roman magnifique, à la fois si coloré mais tellement sombre, je n'ai pas les mots pour qualifier ce polar tellement il m'a subjuguée par sa force, par la puissance de son écriture dans lequel transparaissent et se superposent un monde et une culture diversifiés.

J'en viendrais presque à perdre mon latin, celui-là même qui ponctue chaque partie importante de citation hautement symbolique pour les grands guerriers de la Rome antique.


J'ai plongé littéralement dès les premières phrases dans cet univers de combattants jetés dans l'arène du spectacle à sensation où mon cœur n'a eu de cesse de battre à l'unisson avec l'histoire.


Cette rivalité qui oppose la clandestinité des combats, cette frénésie du plaisir sadique à voir des hommes se battre jusqu'à ce que mort s'en suive, et les deux policiers qui, dans le cadre de la loi, de leur métier et au gré de leurs investigations professionnelles et personnelles, vont devoir tout tenter pour enrayer la machine à broyer, ne peut donc se conclure que par un final de Munera, titre ô combien significatif ! 


La magnificence du spectacle se retrouve aussi bien dans les combats personnels de chacun des personnages que dans l'exercice de style de l'auteur à nous satisfaire de notre plaisir de lire, que dis-je, de dévorer son roman.


Avec ce polar, Eric nous a fait un beau cadeau des dieux : Des Munera dans laquelle l'ivresse du sang va réveiller les instinct les plus bas et proclamer un autre type de pouvoir absolu...

Je vous le recommande vivement, Très bonne lecture mes lecteurs ! 


ExtraitRaimundo était maintenant complètement réveillé. Il voulut palper son cou douloureux et réalisa qu'il portait une minerve. Il se souvenait de tout, des coups, des genoux du géant qui lui broyaient les reins, des hurlements, de la joie du public. Pris d'une angoisse soudaine, il tenta de bouger les jambes. Rien ne se produisit. Il eut la sensation qu'une immense chaleur le dévorait et il tapa nerveusement sur sa cuisse qui resta insensible.

Quand les blouses blanches entrèrent dans la chambre, il avait déjà deviné ce qu'on venait lui annoncer.

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