AvisPolar : Les trois moustiques errent de Sep MACANDAL (Ed. de la Dodine)

 



Bonjour mes lecteurs,


Voici un polar court mais bien roulé que je viens vous chroniquer en retour de lecture.


Je vous embarque à Haïti ! 


Imaginez-vous tranquillement installé dans votre transat sur la plage, l'eau bleue turquoise à perte de vue comme panorama, en train de siroter un bon cocktail de fruits exotiques à l'ombre des cocotiers, deux beaux apollons à la peau d'ébène, taillés comme des dieux derrière, à vous ventiler avec de larges feuilles de ...


oh ! hum ...Oups ! Désolé, je m'égare un petit peu dans mes rêves !


On démarre dans le Sud-Ouest, du côté de Pau où vit André-Guy Manescau dit "Anguy". Il va partir pour Haïti afin de faire toute la lumière sur la disparition étrange de son vieil ami Alain Meusson, installé là bas pour des raisons professionnelles.


Sur place, il va rencontrer la fille et la sœur du gendarme qui, elles non plus, ne croient pas au suicide d'Alain. Ensemble, ils vont enquêter pour savoir ce qu'il s'est passé, jusqu'à voyager en République Dominicaine !


Un dépaysement total pour ce polar qui fait la part belle à l'exotisme des Baléares touristiques. 


On apprend aussi que Anguy n'est décidément pas en veine avec les filles qu'il croise car à chaque fois qu'il est émoustillé par l'une d'entre elles, c'est pour tomber sur le fameux "débarquement des Anglais" visiblement arrivé en masse avec lui sur cette île paradisiaque.


Je le mentionne car ça m'a fait rire, ce gars un peu benêt qui se retrouve à dragouiller des donzelles, qui croit voir tous les signaux aux verts et qui à cause de l'invasion imprévue finit par voir... rouge ! ha ha ha.


Ce petit roman est ponctué de quelques anecdotes à vous faire décrocher un sourire ici et là. Ce livre m'a bien plu, très divertissant, facile à lire, pas de style d'écriture particulier de la part de l'auteur mais une liberté de ton et une légèreté d'esprit qui m'a surtout donné envie de lire ses autres romans.


Bonne lecture, amis Lecteurs ! 


Extrait : Un air que je testais auprès de toutes les nouvelles. je m'étais juré de demander en mariage celle qui dirait nonchalamment : "Tiens, du Rimbaud sur une musique de Léo Ferré". Je ne prenais pas beaucoup de risques.  


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