Prix des Auteurs Inconnus : Ma vie sera pire que la tienne de Williams EXBRAYAT (Autoédition)

 



Bonjour mes Lecteurs,


Dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2019, je viens vous chroniquer en retour de lecture le sélectionné du mois dans la catégorie Littérature Noire : "Ma vie sera pire que la tienne" de Williams EXBRAYAT.

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Quand un cambriolage et un braquage tournent mal, à ce compte là, même Hannibal Smith et son fameux "J'adore qu'un plan se déroule sans accroc" de l'agence tout risque ne peut plus rien pour ces branquignols et c'est une succession d’enchaînements loufoques qui les entraînent dans cette aventure, plutôt un délire sous amphétamines, jusqu'à prendre le risque d'y laisser quelques plumes... 


Ça canarde, ça bastonne, ça biture jusqu'à atteindre des proportions improbables et inimaginables.


Un roman noir acidulé teinté d'humour à la "Very Bad Trip", manié avec intelligence par l'auteur, qui m'a tenue concentrée sur la totalité de son livre. 


Un vocabulaire très argotique dans des constructions de phrases qui se veulent simples, compréhensibles, expressives.


Un déroulé narratif dépourvu de tout problème de style, quel qu'il soit. Du moins, j'ai été tellement focalisée à terminer ma lecture que je n'ai pas véritablement cherché ou trouvé ce qui auraient pu me sauter aux yeux.


L'histoire est racontée du point de vue des différents protagonistes qui interagissent au cours de la narration, aucun ne prend le pas sur l'autre, et suivent tous le fil continu du récit.


L'impression étrange que l'auteur s'amuse à la roulette russe avec ses personnages, sachant que ceux qui entrent en action sont destinés à mourir, mais on ne sait ni quand ni qui va les éliminer, c'est là tout l'enjeu qui nous pousse donc à tourner les pages jusqu'à ce que mort s'en suive.


Je trouve les protagonistes presque caricaturaux, mais ils s'imbriquent malgré tout dans ce méli-mélo d'imbroglio.


Les deux intrigues démarrent l'une après l'autre pour se rejoindre dans la troisième partie et pour finir par n'en former qu'une seule et unique jusqu'à la fin. Chaque partie n'est pas construite de la même façon que les autres, ce qui peut dérouter les lecteurs habitués à retrouver un schéma récurent dans ce type de roman.


Tous les ingrédients qui contribuent à faire un roman noir sont réunis et c'est sans surprise que l'auteur nous entraîne dans le périple rocambolesque de son personnage principal, un anti-héros plutôt singulier dont on ne connait pas le nom, collé aux basques par un chien, nommé Disco Boy, accro à la bibine.


Bonne lecture, amis lecteurs ! 

ExtraitJ'ai la gueule en feu et la peau cramée par le soleil. le jaja est censé tout faire oublier, mais en cet instant, je me dis que j'enfile les emmerdes comme des perles avec la régularité d'un coucou suisse. La voiture, échouée sur le bas-côté, fume comme un sapeur. Plus d'huile dans le moteur. Quand on pique une tire dans un bled où le mariage consanguin est monnaie courante, faut s'attendre à ce type de désagrément. Foutue époque. On ne peut même plus faire confiance aux gens qu'on barbote.

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