AvisPolar : Les Menines de Jean-Marc DOUAY (Ed. Librinova)


Bonjour mes Lecteurs,

Voici un pol-art que je viens vous chroniquer en retour de lecture.

Merci à Librinova de leur confiance.

Une bien belle histoire que celle de Marcel Dupré, gardien au musée du Prado, à Madrid, qui est en charge de surveiller le mythique tableau de Vélazquez, "Les Menines".  Il est obsédé par le tableau du maître, surtout l'énigme qu'il renferme et dont il voudrait bien trouver sa solution : « Que pouvait bien peindre Velázquez sur le tableau dans le tableau ? ».

Sauf que ce soir-là, à la fermeture du musée, l'horreur s'est produite : le tableau a été détérioré d'une étrange manière et le gardien a disparu. Commence alors pour la commissaire Selavy Rrose et son lieutenant Gomez Tony une enquête très énigmatique...

J'ai bien aimé ce livre, dans la même veine que la série "L'Art du Crime" sur France 2. On y rencontre des personnages hauts en couleurs, au caractère trempé, des illusionnistes, rêveurs et introvertis d'un autre siècle, et surtout en référence au contexte historique de l'époque.

L'auteur nous imprègne de cette atmosphère ibérique, très latine, avec le sang chaud des hidalgos "muy caliente" propre à la culture espagnole qui nous font tourner la tête. J'ai également aimé cette atmosphère voyageuse et fantasmagorique que l'on peut retrouver chez Cervantès et son "Don Quichotte".

L'écriture est fluide, simple, les personnages vivent au travers de la plume de l'auteur. Les descriptions donnent envie de voyager avec les personnages dans ce cadre idyllique qu'est l'Espagne.

Ce récit irrationnel possède sa propre logique, ce qui permet une plongée dans l'art hispanique des meilleures œuvres peintes par des maîtres d'arts en la matière. Embarquez avec l'auteur au travers du récit de Marcel dans cet imaginaire débordant, irréel, qui nous conduit à travers la riche culture espagnole d'un autre temps.

Bonne lecture, amis Lecteurs ! 

ExtraitSon attrait m'hypnotisait. Il m'attirait avec une force étrange, chargée d'un mystère dont il m'était impossible de me soustraire. Mais je savais où son attraction allait m'entraîner. L'attirance a ceci d'extraordinaire qu'elle vous amène toujours des emmerdements. Mais je n'en voyais pas encore leur teneur.

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