AvisPolar : Demain, tu mourras de Laurence TOURNAY (Autoédition)

 


Bonjour,

Voici un roman policier que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Demain, tu mourras" de Laurence Tournay.

François Lemestre va se découvrir un "don" suite à un choc. Mais ce don est plutôt une malédiction : il voit la mort apparaître sur le visage des gens, ce qui signifie qu'ils vont mourir le lendemain. Conscient qu'il peut les sauver, François va tenter de changer le cours de leur destin. Ce sera à ses risques et périls, d'autant plus qu'il met également la vie de sa femme, Julie, en danger. 

J'ai bien aimé ce polar qui ressemble à un thriller. On arrive facilement à plonger dans l'histoire, le lecteur se retrouve comme François, à comprendre l'incompréhensible et à imaginer l'inimaginable. Je me suis laissée entraîner facilement dans ce roman.

Avec ce don, il est courut d'avance que la police allait le suspecter des assassinats des victimes. Heureusement que le commissaire et son équipe de choc vont débusquer le moindre indice pour ne pas se laisser berner par ce suspect trop évident, au point finalement de soupçonner tout le monde !

J'ai trouvé le meurtrier un poil trop caricatural, celui qui saute sur tout ce qui bouge et qui justifie qu'il les tue toutes. Gagnon, par contre m'a bien plu. Ce policier a la langue bien pendue qui raconte sa vie au lieu de dévoiler les faits de l'affaire, ce qui a le don d'agacer au plus haut point son commissaire.

Un polar bien ficelé avec une enquête à rebondissement, jusqu'au dernier chapitre vous ne serez pas déçus par la finalité de l'histoire. Le rythme soutenu entretient ce suspense. J'ai tourné les pages sans m'en rendre compte, l'histoire est addictive, prenante.

Un roman policier teinté de fantaisie totalement intriguant, passionnant, à découvrir. Vous allez passer un très bon moment.

Bonne lecture, amis Lecteurs ! D'autres avis lecture sur mon blog, c'est par ici ! --> hhtp://lecture-chronique.blogspot.com

Extrait : C'est vrai que maintenant, il y a école le mercredi matin, pensait-il, mais je trouve que c'était mieux avant, quand on travaillait le samedi matin. Au moins, il y avait une coupure au milieu de la sem... Il s'arrêta net et se figea. Devant lui, le kiosque à journaux. A hauteur de ses yeux, la une d'un journal à sensation. Et au milieu de la page, la photo d'une femme souriante, qui semblait le regarder droit dans les yeux. il la reconnut instantanément. C'était elle. la femme qu'il avait croisée la veille avec un stylet dans le coeur.


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