AvisThriller : La vie sans toi de Xavier de MOULINS (Ed. JC Lattès)

 

Bonjour,

Voici un thriller psychologique que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "La vie sans toi" de Xavier de Moulins aux éditions JC Lattès.

L'histoire de Paul et Eva, de leur vie huit ans après le drame qui a détruit leur famille, la mort de leur petit Stan. Débarquent d'autres personnages qui vont pimenter l'histoire, le passé ressurgit, les mensonges ne tiennent plus. 

Je suis passée totalement à côté de ce roman. L'écriture reste très froide, distante, neutre, ce qui n'aide pas à rentrer dans l'histoire, à faire corps avec les personnages, à s'émouvoir de ce drame vécu. 

La relation du couple que forment Eva et Paul est aussi vide que le silence de tous ces secrets, ces non-dits, ces mensonges. C'est long de tenir la distance sur un sujet pareil. Une histoire trop simple en apparence qui se complique beaucoup trop au fur et à mesure de la fin. 

Un final d'ailleurs dont je n'ai pas saisi le sens. Le but ultime d'une fin en apothéose étant d'éclairer le lecteur sur les faits, pour le coup je me suis perdue en route. La dernière partie m'a achevée, je l'ai survolée.

Les chapitres alternent avec les voix de Paul et de Eva, un roman chorale qui s'est perdu dans l'écho de mes appareils auditifs. Entre paranormal fictif et vraisemblable réalité, cette intrigue a de quoi étonner, déboussoler même.

Ce livre est une grosse déception pour moi, parce que je trouve que Xavier est un excellent journaliste, très professionnel et ce livre à mon sens ne reflète pas toute la palette de ses compétences journalistiques. 

J'avais très envie de découvrir le Xavier auteur et de lire un de ses livres : Quel dommage de n'avoir pas pu apprécier ma lecture ! Et vous, l'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?

Bonne lecture amis lecteurs !
Mon blog --> https://lecture-chronique.blogspot.com

Extrait : Rien ne pourra jamais nous apaiser. A défaut de s'habituer, on trouve un terrain d'entente avec la douleur. On apprend à cohabiter avec le mal. Et l revient parfois nous brûler. Nous rendre inflammables, c'est le principe des deuils impossibles.