Bonjour,
Voici un roman policier que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Une rue si tranquille" de Nathalie Michau aux éditions Books on demand.
Hauts de Suresnes, à la cité-jardin. Emma Latour, archéologue passionnée, s'inquiète de la disparition de son voisin Bernard Morin. Aidée de son chéri Eric, elle va mettre tout en œuvre pour retrouver Bernard et tenter de comprendre ce qui a bien pu lui arriver.
Ce n'est pas un hasard si Bernard a disparu. L'éminent scientifique suscite bien des jalousies à tous les niveaux. Qui oserait s'en prendre à lui ? C'est ce qu'Emma va tenter d'élucider.
Un petit polar qui rappelle beaucoup les fameux cosy crime anglais. Une spécialiste de l'anthropologie funéraire qui s'intéresse plus activement pour son enquête et ses investigations que pour sa réelle passion pour l'archéologie. D'ailleurs, on ne la voit jamais sur ses sites en train de procéder à des fouilles.
On en oublie vite ces quelques points pour se concentrer sur cette fameuse disparition. L'histoire est prenante. Les différentes suppositions deviennent vite des preuves suffisantes pour continuer à chercher dans la bonne direction. Emma ne se démonte pas, affiche une volonté à toute épreuve et sait faire preuve de perspicacité quand il le faut.
Même si le coupable et le mobile sont rapidement dévoilés, c'est avant tout le déroulement de l'enquête qui tient en haleine le lecteur. Des fausses pistes à la recherche des témoins et de la vérité, l'investigation va bon train.
L'aide de son chéri Eric dans le domaine de l'informatique et de la surveillance va s'avérer être très utile : ses compétences seront exploitées au maximum pour la résolution de l'énigme.
J'ai été charmée par ce roman. Un récit simple qui se lit vite, une intrigue addictive, des personnages aux secrets bien gardés, des chapitres courts mais intenses, tous les ingrédients sont réunis pour vous faire passer un bon moment de lecture.
Bonne lecture, amis Lecteurs !
Mon blog : https://lecture-chronique.blogspot.com
Je remercie chaleureusement Nathalie.
Extrait : Si l'on avait kidnappé Bernard, le ou les auteurs de son enlèvement n'étaient pas entrés par effraction. Aucune serrure ou vitre n'avait été forcée ou cassée. Je connaissais suffisamment le disparu pour savoir qu'il ne serait pas sorti sans ses papiers, son téléphone portable et un peu d'argent. Or, ces objets se trouvaient, devant moi, sur le guéridon de l'entrée. c'était très bizarre.
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