Bonjour,
Voici un roman noir que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Le noir destin de Valentine" de Jean-Claude Michot en autoédition.
Lyon. Alexandre mène la belle vie, a de beaux enfants, et aime vivre sans retenue dans le luxe de sa réussite sociale. Mais ce bonheur est entiché par le kidnapping de ses enfants. La ravisseuse demande une rançon. Il va finir par la payer, bien qu'au final il va devoir s'acquitter de sa dette qu'il a contracté par le passé, celle-ci se rappelle à lui malgré tout.
Très beau roman noir. Le destin de trois femmes qui est relié communément par Alexandre. Chacune d'elle dans son époque retrace leur parcours de vie jonché d'épreuves. Alexandre y joue un rôle déterminant qui va tous les secouer.
Le récit est entrecoupé de ses parties du passé qui nous permettent de comprendre les faits qui se déroulent au présent. Tout part de Valentine, partagées entre ses rêves et ses désillusions, qui va petit à petit plonger dans ce ressentiment de vengeance.
Les personnages féminins sont profondément touchants. Ces gardiennes d'un secret oublié font ressurgir des fantômes du passé prêts à tout pour demander réparation et en finalité chercher le pardon.
Alexandre dont le seul tort est de parfaire, selon les convenances familiales, sa petite vie de bourgeois gentilhomme et qui finalement sera dépeint comme un goujat. Le fait de ne pas assumer les conséquences de ses actes passés sera la cause de tous ses soucis présent.
Roman court mais puissant par le drame qui se joue entre les lignes. Trahison et vengeance sont au coeur du complot qui se trame, les choix impossibles à faire s'imposent alors comme des impasses sans lendemains pour certains.
Magnifique récit que nous narre de sa belle plume Jean-Claude. Toujours autant efficace pour susciter des émotions et embarquer le lecteur avec facilité dans une intrigue captivante. J'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre.
Extrait : Il se fit couler un expresso, le deuxième de la matinée, avec sa machine à café dernier cri, puis alluma un cigare. Il aimait ces moments propices à la réflexion, ce calme presque oppressant où il se retrouvait enfin seul et à même de prendre des décisions importantes.
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