Bonjour,
Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "La libellule noire" de Agneta Gerson aux éditions Sylca.
La Laponie. Tout commence en 1819 lorsqu'une jeune fille est retrouvée morte dans un lac, avec le symbole d'une flèche tatoué sur son bas-ventre. Deux cents ans plus tard, Une jeune fille est retrouvée morte avec le même symbole tatoué au même endroit. L'inspecteur Falk va enquêter et tenter de résoudre ce mystère.
Superbe roman nordique bien français. J'ai retrouvé cette ambiance sombre, froide, à la Camilla Läckberg que j'aime bien. L'enquête est palpitante, les suspects s'enchaînent, les indices s'accumulent, le flic fait des siennes pour en finir avec cette histoire et surtout tente maladroitement de sauver les relations familiales qu'il entretient chaotiquement avec sa fille et son ex.
Beaucoup de personnages, surtout au début, on ne sait pas où tous vont nous mener, pourquoi il y en a autant, mais au fil du récit, tout se simplifie et la solution devient limpide. On voyage également dans ces pays du Nord, telles la Suède et la Laponie. J'ai bien aimé retrouver ces paysages sauvages. Point de nuit ou de neige à glacer le sang, ici le temps est plus chaleureux.
Les addictions des personnages sont évoquées, entre la boisson pour l'un et les médicaments pour les autres, il y a de quoi traiter largement sur le sujet. De même que les légendes nordiques y sont très représentées, un régal absolu pour les passionnés de mythologie comme moi. Vous y trouverez votre compte, n'en déplaise aux plus sceptiques assurément.
Malgré tout, c'est un thriller prenant, bien construit et bien écrit dans son ensemble. Une lecture passionnante qui vous intéressera et vous transportera tout autant qu'à moi, je vous conseille de lire ce roman plein de suspense.
Extrait : Elle faisait attention aux petites méduses transparentes en nageant, gloussant de peur par moments quand l'une d'elles la frôlait. Les enfants les lançaient en l'air, déclenchant des rires en cascade. Très peu urticantes, les habitants de la ville avaient appris à vivre avec et ne s'en préoccupaient plus. On repérait ainsi les touristes à leur mine circonspecte devant ces amas gélatineux quand ils observaient la mer depuis les pontons.
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