AvisImaginaire : La rose des carcasses de Wihelmina WILDER (Ed. Librinova)

 



Bonjour,

Dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus, je viens vous chroniquer en retour de lecture l'un des cinq finalistes du prix dans la catégorie Imaginaire : "La rose des carcasses" de Wihelmina Wilder aux éditions Librinova.

Je commencerai par dire que je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. Les morts, les méchants, le dandy Adrian avec son valet sorti des Enfers, tout ça ne m'a pas intéressé. Alors que ça aurait pu puisqu'on est dans la catégorie Imaginaire. Tout ce côté précieux ponctué des manières des personnages qui œuvrent tout en retenu est désuet. Il faut réfléchir par delà les mots, comprendre avec notre langage moderne quelles sont les véritables intentions des protagonistes. Tout cela freine encore plus la lecture.

Et pourtant, j'ai aimé ce livre pour une tout autre raison. Pour sa construction, sa forme lyrique, son époque victorienne ; quel livre magnifique, la recherche est poussée jusque dans l'utilisation de mots inusités depuis des siècles. 

Je n'ai pas pu suivre l'histoire à cause de mes arrêts fréquents, j'ai repris goût, comme à l'époque, à chercher dans le dictionnaire la définition des mots que je ne comprenais pas, et ce livre en est truffé ! J'ai retrouvé la quintessence de ce qui fait que j'aime lire un livre : la richesse du vocabulaire et le partage des connaissances. J'ai été fascinée par ce style d'écriture d'autrefois, on sent le respect de l'auteure pour chaque mots employés, pour ce phrasé atypique qui sied à cette époque.

L'auteure a décrit au plus près du possible l'époque victorienne de cette Angleterre du dix-neuvième siècle. Les dialogues comme les attitudes des personnages, tout transparaît pour figurer telle la réalité d'antan. Les dialogues également sont vivants avec ce langage soutenu qui ressort. Et c'est cette fidélisation historique qui m'a plu !

Bien que le récit ne fut pas tant immersif à mon goût, ce livre aura su dévoiler bien d'autres attraits tout aussi distrayants dont les maître-mots sont exigence, raffinement et qualité.

Le quatrième de couverture : 

Angleterre, XIXème siècle. Adrian Meredyth est un artiste très en vue de Londres. Toujours suivi par son fidèle valet, il va de mécène en mécène en évitant soigneusement la vie mondaine qu'il abhorre. Malgré tout, il ne peut échapper aux réceptions raffinées de son bienfaiteur du moment, Lord Pelham. Mais alors qu'il y assiste à contrecœur, son hôte est assassiné et exposé dans une mise en scène macabre. Le meurtrier semble doté de capacités extraordinaires, et son identité risquerait de faire surgir les ombres de jadis… 

Bonne lecture, amis lecteurs ! 

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