AvisNouvelle : La gare qui n'existait pas de Joël VERBAUWHEDE (Autoédition)

 


Bonjour,

Voici une nouvelle que je viens vous chroniquer rapidement en retour de lecture : "La gare qui n'existait pas" de Joël Verbauwhede parue en autoédition.

Jean-Paul prend tout les matins le RER pour se rendre à Neuville-université. Mais ce matin-là, le train s'arrête en plein milieu des voies et une jeune femme bouscule Jean-Paul, endormi sur son siège. Lorsqu'il ouvre un œil, il se rend compte que ce n'est pas sa gare et sort du train affolé, pensant avoir loupé son arrêt. la jeune femme l'a suivi.

En discutant avec elle, il apprend qu'elle s'appelle Victoria, qu'elle est morte il y a cinq ans et qu'ils sont sur le quai de la gare qui n'existe pas. Ils vont apprendre à se connaitre et petit à petit, Jean-Paul tombe amoureux de Victoria. Seul problème : ils ne peuvent être ensemble, car la mort les sépare. Et si elle les réunissait à nouveau ? 

Très bonne petite nouvelle que j'ai aimée lire. Bien écrite, entrainante, on est plongé dans ce monde fantastique où les morts côtoient les vivants. Jean-Paul et Victoria sont touchants de sincérité. leur amour est réel mais se heurte à la réalité de la chose : la mort les sépare. ils ne peuvent se rejoindre dans la vie. 

Un joli conte fantastique où se mêlent réalité et imagination dans un cadre aussi lugubre qu'une gare RER. Je connais la gare de Cergy préfecture et j'avoue que cet espace tout bétonné en sous-sol est propice à ce genre d'histoire. Une fin qui se termine comme il se doit : ils vécurent heureux. Mais je ne vous dirai pas comment, il vous faudra lire la nouvelle pour le savoir.

Bonne lecture, amis Lecteurs !

Extrait : Paralysé par la surprise, il resta immobile, incapable de réagir. Au moment où le train allait le percuter, la fille en pleurs réapparut devant lui et le poussa hors des rails, mais elle ne put s'écarter à temps : le RER lancé à pleine vitesse lui passa sur le corps.

Commentaires