AvisPolar : Hotspots de Eric OLIVA (Ed. Lucien Souny)

 


Bonjour,

Voici un roman policier que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Hotspots" de Eric Oliva aux éditions Lucien Souny.

L'histoire du meurtre d'une famille de restaurateurs russes assassinés va mettre en œuvre l'équipe du groupe Klein. Un tueur qui ne laisse aucun indice derrière lui, qui est méthodique et organisé. La fine équipe de la PJ de Nice ne va pas démériter pour mettre fin à cette série de meurtres sans précédent.

Une intrigue bien amenée, un suspense qui croit au fil du récit, le lecteur piétine tout autant que les policiers. Le tueur en série est vraiment machiavélique de par ses actes et ses mises en scènes, le gore prend une nette place dans cette affaire, les scènes de crime sont décrites crument, attention certaines d'entre elles peuvent choquer tellement c'est abject. 

L'écriture de l'auteur est rythmée, très imagée, on s'y croirait tellement les descriptions sont précises et donc bien visuelles. Ca vous percute le cerveau tellement c'est vivant de réalisme. 

Petit bémol sur les personnages que j'ai trouvé en trop grand nombre, donc pas de possibilité de s'étendre et développer la personnalité de certains d'entre eux. Dommage, j'aurais été intéressée pour approfondir les psychologies des personnages principaux. Ce qui n'entache en rien le récit de l'enquête ni sa résolution.

Plongez sans attendre dans l'univers de la police judiciaire de Nice et suivez pas à pas l'enquête haletante qui tient toute l'équipe en haleine. Le lecteur en aura d'ailleurs le souffle coupé jusqu'à la fin où il aura la surprise de découvrir l'identité du tueur. 

J'ai bien aimé ce polar bien ancré dans la réalité du terrain. Pas de super héros, pas de cliché sur les flics, que du quotidien qui finalement dépasse de loin la fiction des romans.

Bonne lecture, amis lecteurs ! 

Extrait : Deux whiskies ! Deux misérables verres qui l'avaient à peine mis en train, et elle se permettait de le faire passer pour le gigolo de service ! Ce soir n'était pas le bon, et il allait le lui expliquer entre quatre yeux.

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