Bonjour,
Voici une nouvelle (ou roman très court, au choix) que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Sacrées mémés" de Jacky Goupil en autoédition
Le commissaire Stanislas Goupil démarre la journée bon pied bon œil, avec la venue d'un nouveau : inspecteur Gédéon, grosse armoire à glace qui souhaite se voir déjà jouer au justicier sur une affaire de meurtre.
Sauf que la réalité est tout autre ; on les envoie enquêter sur une affaire de dégradation du local de poubelles dans une résidence de grand standing pour mamies. Deux types sapés comme les Men In Black sont aussi de la partie. Et c'est comme toute bonne chose qui se savoure à la sauce humour et franche rigolade. Accrochez-vous à votre fauteuil, c'est annoncé comme étant cent pour cent feel good polar !
Ce livre nous promettait un roman policier très drôle et que ça allait envoyer du lourd : effectivement, ce n'est pas peu de le dire ! Au bout de la cinquantième blague bien sentie, ça commence déjà à me peser sur l'estomac alors qu'on n'est pas encore sorti du premier chapitre.
Si vous aimez le genre d'humour qui vole bas, pas celui au ras des pâquerettes mais celui en dessous de la ceinture, celui qui déploie ses trésors de vulgarités et de familiarités, alors vous aimerez cet ouvrage. Je ne suis pas fan de cet humour potache qui se dégaine toutes les trois phrases. Je préfère la subtilité, la dérision tout en nuance et c'est loin d'être le cas ici.
Une histoire banale, limite sans intérêt car bien trop bâclée au profit de cet humour décevant ; même le style qui aurait pu se vouloir argotique n'est qu'une pâle copie d'un mauvais roman d'un auteur spécialisé dans ce genre de calembours hauts-en-couleurs (et il n'y en a pas eu tant que ça). Déçue de ce petit livre qui pourtant s'annonçait comme divertissant. Je ressors de cette lecture toute tristounette pour le coup.
Extrait : Ichi, pas de chichis. le menu proposé par mézigue, c'est la bonne franquette lexicale. Je te Lapinou, je te Lapinette et je te caresse le poil à tu et à toi. On est potes et potesses. Comme deux fesses dans un pantalon, disent les Néerlandais.
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