AvisThriller : On n'aurait jamais dû lui ouvrir la porte de Romuald OLB (Ed. Au Pluriel)

 


Bonjour,

Nouvelle chronique de ce thriller en retour de lecture : "On n'aurait jamais dû lui ouvrir la porte" de Romuald Olb aux éditions Au Pluriel.

Bordeaux, quartier Belvédère. Leon, dix-sept ans, nos raconte la vie de sa famille et les petits tracas du quotidien qu'ils vont devoir affronter, leur vie commence à voler en éclat, et ils devront composer avec l'arrivée de nouveaux locataires dans la tour qui jouxte la petite maison, haute de huit étages. C'est ainsi que Clémence va entrer dans leur vie après que Malika et Armand lui aient ouvert leur porte. 

J'ai bien aimé ce roman, cette histoire qui n'a l'air de rien comme ça mais qui dans son ensemble expose la petite vie familiale du point de vue de Léon, le jeune homme qui va faire une analyse fine et détaillée de ce qui se passe et des problèmes qui rythment la vie de ses parents. L'angoisse des parents est palpable, cette sensation ressentie qu'ils étouffent dans cette maison, acculés par les crédits qu'ils ne peuvent rembourser.

Tout au long du récit, on en apprend beaucoup sur le passé du couple Armand/Malika, sur le frère de Malika, Karim, et l'énigmatique Clémence qui peine à se dévoiler. Le mystère est très bien entretenu autour de son personnage et jusqu'à la fin, le lecteur ne soupçonne rien, c'est très bien amené, la révélation n'en est que plus surprenante.

Un roman psychologique qui vire au thriller sur la fin. L'état psychologique des personnages est bien retranscrit. Pendant la lecture, à chaque instant on attend fébrilement le moment où tout va basculer, sauf qu'il arrive sans que l'on s'y attende. J'ai lu d'une traite tellement l'écriture est immersive et entraînante. Ce fut une très bonne surprise, une agréable lecture que je vous recommande.

Bonne lecture amis lecteurs
Je remercie chaleureusement les Editions Au Pluriel pour leur confiance

Extrait : Ce matin, la première chose que j'ai remarqué en arrivant dans la cuisine, c'est le visage des mauvais jours qu'affichait mon père. Il avait un air renfrogné, les yeux sombres et la mâchoire tendue comme une arbalète du Moyen Age. Il pestait au-dessus de son bol de café noir, contre un dépliant publicitaire relatif à un ambitieux projet de constructions immobilières qui venait d'être achevé, en face de notre maison.


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