Bonjour,
Nouvelle chronique en retour de lecture : "Sur un arbre perché" de Gérard Saryan aux éditions Taurnada.
Dimitri Girod, 4ans, viens d'échapper à la vigilance d'Alice Guender, sa belle-mère et compagne du père de l'enfant Guillaume, sur le quai de la gare de Lyon. Elle le cherche désespérément mais dans la précipitation, elle est victime d'un accident et se retrouve dans un état critique à l'hôpital.
Le pire est qu'elle a perdu son bébé alors qu'elle était enceinte. Un deuxième coup dur pour la jeune femme qui va se jeter à corps perdu dans la recherche de Dimitri. Elle n'aura de cesse de le chercher, ce sera son unique obsession. Elle se sent coupable de n'avoir pas su veiller sur cet enfant. il ne fait aucun doute que Dimitri a été kidnappé. Alice ne sait pas ce qui l'attends ni où ses recherches vont la mener mais elle ira jusqu'au bout, quoi qu'il lui en coûte...
Dès le départ, on est happé dans l'intrigue. Beaucoup de suspense, beaucoup d'allers et retours passé-présent qui trouveront leur réponse au fil du récit. Alice est une fonceuse, elle va subir beaucoup de choses, braver pas mal d'épreuves. Quatre parties qui se divisent en chapitres courts, intenses en rebondissements.
Il y a pas mal de personnages, chacun a son importance et détient une partie de la vérité sur toute cette affaire. Cette vérité qui nous fera voyager également jusqu'en Albanie. J'ai quand même trouvé l'intrigue assez compliquée malgré les ramifications qui s'imbriquent au fur et à mesure.
Le rythme est soutenu, c'est une course, une cavale même, qui s'opère et Alice fait front à chaque fois. Comme le texte se lit assez facilement, on s'aventure avec le personnage principal dans ce dédale d'actions qui arrive à nous tenir en haleine et où il faut s'accrocher.
J'ai bien aimé ma lecture, je ne connaissais pas l'écriture de l'auteur, je l'ai découverte avec ce roman, j'ai trouvé qu'il avait une plume mature, mais très disparate dans la construction de son récit. Encore un bon roman comme les éditions Taurnada savent en proposer.
Bonne lecture amis lecteurs !
Je remercie chaleureusement Joël et les éditions Taurnada pour leur confiance renouvelée.
Extrait : Tout en pressant le blouson de Dimitri contre moi, je les informai que l'anorak de l'enfant dans la vidéo n'était pas le sien. Ils m'affirmèrent que les kidnappeurs ne s'arrêtaient pas à ce genre de détails, n'hésitant pas à travestir un gosse après l'avoir en levé. Kidnappeurs. Pour la première fois, le mot était lancé.
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