AvisPolar : Commissaire Rombal : Un éclair à l'as de Elie RICHARD (Ed. Oxymoron)

 



Bonjour,

Voici un petit polar que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Commissaire Rombal : Un éclair à l'as" de Elie Richard aux éditions Oxymoron.

Le brigadier Rombal, surnommé "le brigadier gris" est en passe de coincer tous les auteurs d'un trafic de drogue et a mis en étroite surveillance un bar-pâtisserie, "Truber", où vols, meurtres et perversions en tout genre sont légions.

Parmi les clients assez louches de la pâtisserie, il y en a un qui attire l'attention du brigadier, c'est M. Doucet, qui s'installe à la table numéro une, surnommée "l'as" et qui se fait toujours amener la même chose par les serveuses. Et la gérante de la pâtisserie, la célèbre Lulu, de crier à qui veut l'entendre quand monsieur est là : "Un éclair à l'as !"

Très bon petit polar qui fleure les histoires d'antan. C'est simple, c'est jovial, c'est audiardesque et j'aime cet univers, cette ambiance populaire et si particulière d'un soir au Faubourg Montmartre. Par moment on se demande s'il ne manque pas certaine scène car j'ai l'impression que ça saute beaucoup du coq à l'âne.

Cela dit, on comprend très bien l'enjeu du brigadier de mettre fin à ce trafic de drogue qui gangrène tout le quartier, et qui ne fait que s'étendre encore plus. Seul les personnages de la pâtisserie sont décrits, alors que le personnage central du brigadier ne l'est pas. J'aurais aimé savoir par exemple pourquoi Rombal est surnommé "le brigadier gris". 

Ce petit livre est un premier tome d'une série, peut-être que les suivants s'attardent sur ce brigadier ? Je ne saurais le dire, je ne compte pas lire les suivants. Ce petit retour dans le passé m'a fait très plaisir, j'aime la rondeur de l'écriture. Les éditions oxymoron ont bien fait de remettre au goût du jour ce roman court. J'ai passé un bon moment.

Bonne lecture, amis Lecteurs ! 

Extrait : Le fatalisme imprégnait leurs pensées. Ils ne s'indignaient pas - ou à peine. Il semblait que dans le faubourg les événements de cette sorte ne fussent pas tenus pour extraordinaire, simplement, ils étaient fâcheux.

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