Bonjour,
Nouvelle chronique rapide en retour de lecture : "Le couteau" de Jo Nesbo aux éditions Gallimard.
Oslo. Harry Hole a réintégré la police dans le service des cold case. Il rêve secrètement de mettre hors d'état de nuire le violeur en série Svein Finne qui vient d'être libéré après avoir passé dix année en prison. Harry va le traquer en solo, sans tenir compte de sa hiérarchie ni des procédures.
Mais un jour, après une soirée bien trop alcoolisée, il se réveille sans le moindre souvenir, avec du sang sur le corps et les mains, et la sensation d'avoir tué quelqu'un. Il va chercher à retrouver la mémoire, quitte à y perdre son âme.
Un récit qui nous plonge dans les affres de la psychologie humaine, la manipulation et autres stratagèmes dont peut user un tueur en série. Je lui trouve quelques longueurs, surtout sur l'étendue superflue de la vie de Harry Hole et ses problèmes d'alcool, de sa relation avec sa compagne, de ses petits problèmes d'éthique morale avec son travail. Bref, l'enquête avance aux pas feutrés d'un retraité ankylosé d'arthrose.
J'ai quand même lu jusqu'au bout, parce qu'il était intéressant de connaitre le dénouement. Pourtant, je me demande encore ce que ce fameux couteau que nous vante le titre vient faire dans la résolution de l'enquête. Si vous savez, dites-le moi. Comme les rebondissements qui se succèdent en cascade, on finit par croire que cette histoire reste interminable à boucler.
Je n'avais jamais lu Jo Nesbo. Je dois lui reconnaitre une certaine qualité dans l'écriture et la narration mais je ne suis pas tentée de découvrir un autre de ses romans.
Bonne lecture amis Lecteurs
Extrait : Une robe en lambeaux ondulait à la branche d'un pin en décomposition. Elle évoquait au vieil homme une chanson de sa jeunesse, à propos d'une robe accrochée à un fil à linge. Sauf que ce n'était pas le vent du sud de la chanson, mais les eaux de fonte glaciales d'un torrent.
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