AvisPolar : Commissaire Mazère, tome 1 : Le disparu du Sagittaire de Maurice LAMBERT (Ed. Oxymoron)

 


Bonjour,

Nouvelle chronique de ce récit policier en retour de lecture : "Commissaire Mazère, tome 1 : Le disparu du Sagittaire" de Maurice Lambert aux éditions Oxymoron. Pour notre plus grand plaisir, cette maison d'éditions réédite des récits policiers jadis publiés en fascicules. 

Rouen. Léonce Paradis, commandant du "Sagittaire", son bateau, retrouve dans sa cabine-couchette un homme mort d'une balle dans la tempe. Pas une minute à perdre, il alla jusqu'au commissariat chercher un commissaire pour signaler un crime. de concert, tous se dirigent jusqu'au bateau où, surprise, le corps a disparu ! L'inspecteur principal Moreau trouve quand même quelques traces de sang, signe que le corps a été enlevé, il doit donc retrouver la victime et son agresseur.

En revenant au central, il découvre que l'assassiné se nomme Raoul Lompom et que celui-ci fait l'objet d'un signalement de disparition. L'inspecteur Mazère venu tout droit de Paris, est sur l'affaire. C'est lui qui sera chargé de retrouver le corps et l'assassin. Et pour le moins qu'on puisse dire, cette enquête ne sera pas de tout repos car les indices sont maigres…

Très bon petit polar. Une fois de plus, j'ai apprécié découvrir un nouveau personnage, cet inspecteur Mazère, qui s'active à résoudre cet imbroglio. Et il met du coeur à l'ouvrage, la tâche est énorme. Même si l'histoire est courte (à peine une trentaine de page), elle offre un condensé de suspense assez rare dans ce genre de format. L'auteur excelle à nous offrir une intrigue complète comme s'il s'agissait d'un roman. Pas de descriptions inutiles, ni de réflexions psychologiques interminables, tout est centré sur l'affaire et sa résolution. On a même droit à la fin au verdict du procès. C'est un ouvrage de très bonne facture que je vous invite à lire.

Bonne lecture amis Lecteurs,

Extrait : Deux hululements de sirène - un long, un court - déchirèrent la brume. Une péniche remontant la Seine vers Paris annonçait ainsi qu'elle allait franchir le pont Boieldieu. Ce fut comme un signal. peu à peu, les quais déserts s'animèrent.

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