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Nouvelle chronique en retour de lecture : "Iggins et C° détective tome 1" de Jacques Ferlan réédité aux éditions Oxymoron.
L'histoire qui nous est racontée par Vallorbe est celle du meurtre du sénateur Poivrier, ancien ministre des Affaires étrangères, retrouvé assassiné dans sa villa. Sa fille est également retrouvée à ses côtés, une balle dans la tête. Fait étrange : les balles retrouvées dans les deux corps appartiennent chacune à une arme différente.
C'est la compagnie de détective Iggins ans Co qui enquête, mené par son vieil ami Paul Dalton. A chaque indices trouvés, le journal "La Tempête" informe les lecteurs des avancées de l'enquête.
Plus de deux ans se sont écoulés et c'est maintenant l'heure des vérités qui sont révélées et qu'il ne faut plus taire désormais. Le succès des détectives de cette agence est sans pareille et les meurtres ne seraient pas résolus s'ils ne s'étaient lancés dans la résolution de cette énigme. C'est ce qu'on découvre dans ce roman.
La narration à la première personne nous apparait comme un récit d'aventure. Paul Dalton est perspicace dans ses déductions, sa logique est implacable. Aidé par le juge Giroux qui fait dans l'excès de zèle pour faire toute la lumière sur cette affaire, qui lui aussi se lance avec ardeur sur la piste des criminels.
J'avoue avoir été décontenancée par le réalisme de cette affaire, tant et si bien que je me suis demandé si cette histoire s'était réellement passée. Et bien, non, c'est de la fiction pure. Il n'existe pas de personnages connus sous ces noms là, encore moins une enquête d'une telle ampleur. C'est bluffant de savoir que l'auteur a su retranscrire avec tant de précisions ce mystère des trois meurtres. La qualité d'écriture participe grandement à la réussite de cet opus.
Du suspense, de l'action, ce polar ne manque pas de rebondissements. Je ne m'attendais pas du tout à ce cliffhanger final, j'ai été surprise à tous les niveaux. Je vais me procurer les deux tomes suivants, j'ai envie de connaitre le dénouement de toute cette histoire qui m'a bien tenue en haleine.
Bonne lecture, amis lecteurs !
Extrait : Un mot encore : je ne suis pas un romancier, je suis un témoin qui raconte, au jour le jour, ce qu'il a vu. Et, pendant les deux mois magnifiques que j'ai vécus, après la découverte du crime, aucune journée ne passa sans apporter son mystère. C'est là, si je ne m'abuse, ce qui distinguera ce reportage véritable des récits imaginaires.
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