AvisNouvelle : Le meurtre d'un ange de Frédéric SIPLINE (Ed. Oxymoron)

 


Bonjour,

Voici une nouvelle policière que je viens vous chroniquer rapidement en retour de lecture : "Le meurtre d'un ange" de Frédéric Sipline aux éditions Oxymoron. 

Tancrède ardent, un gentleman cambrioleur, détective et justicier à ses heures perdues, vient de nuit cambrioler le château de Labrouhe afin de voler la caissette d'émeraudes. Mais rien ne va se passer comme prévu et il remarque la silhouette d'une dame qui court. Il va voir ce qui se passe et trouve une jeune femme morte. Alors qu'il va enfin voler les bijoux, il se retrouve nez à nez avec la femme qui courait un peu plus tôt et qui lui braque un révolver. 

Inévitablement, j'ai de suite pensé au plus célèbre des gentleman cambrioleur connu, Arsène lupin pour ne citer que lui, car cette aventure lui aurait collé à la peau. Le personnage de Tancrède que je trouve bien trop plat, sans l'envergure de son mentor, va mener à bien son entreprise et se retrouver aux prises avec son ennemi juré, surnommé B.J. Il va facilement se jouer de lui mais au final, Tancrède ne repartira pas avec la caissette. A quoi bon tout ça alors ? 

Ca manque quand même de punch, même si l'enquête est quelque peu simplette, pas de rebondissements inattendus. J'ai particulièrement aimé le cadre car il s'avère que les noms des villages évoqués sont ceux de mon département, le Lot-et-Garonne. Il est tout à fait possible que l'auteur ai pu s'inspirer des nombreux châteaux qui se trouvent dans cette zone spécifique, autour de Tonneins, sur la route de Damazan, voir à côté d'Aiguillon. En tout cas, ce paysage évoqué me parle. 

Ravie que ce côté du sud-ouest qui est le mien soit évoqué dans cette nouvelle. J'ai pris plaisir à lire ce texte, à imaginer sans mal les personnages évoluer. Une bonne petite histoire qui a fait son petit effet, une petite fierté de dire que l'auteur vient vraiment de chez moi. Maintenant à savoir qui c'était, je ne saurais dire. 

Bonne lecture amis Lecteurs,

Extrait : La nuit tiède peuplait la clairière de visions fantastiques. Au milieu, baigné de lune, se dressait le château de Labrouhe, flanqué de sa tourelle pointue dont la flèche plongeait dans le velours étoilé du ciel. Le parfum entêtant des cèdres, le murmure lancinant des cigales, la course lente d'un nuage contre la lune enveloppaient ce décor d'une sereine poésie.

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