AvisImaginaire : La vengeance du loup de Jacques MAZEAU (Ed. France Loisirs)

 


Bonjour,

Voici un roman que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "La vengeance du loup" de Jacques Mazeau aux éditions France Loisirs.

A Mende, le cantonnier effectue sa ronde comme chaque soir au cimetière. Mais il a la surprise de voir le couple Lefort se disputer alors que ces derniers sont morts il y a belle lurette ! Leur tombe a été descellée. La police est sur le coup, mais le pauvre Eugène passe pour un illuminé.

Quelques jours plus tard, c'est un loup qui a été aperçu dans ce même cimetière et on retrouve Eugène égorgé. Des évènements inexplicables qui sont de plus en plus suspects. La police locale décide de faire intervenir Muriel Lacan, parapsychologue. Elle va s'adjoindre les services de Michel Fabre, OPJ. Leur enquête va les mener vers une sombre histoire de famille.

Un thriller fantastique et ésotérique. Il ne faut pas avoir l'esprit cartésien pour apprécier ce roman. Des choses surnaturelles arrivent, on y croise des sorciers et un loup garou, on y parle magie et malin, on y récite des incantations, le bien et le mal se livrent une lutte acharnée. Au delà de ça, il y a bien une affaire familiale qui cache bien des secrets et qu'il sera difficile de dévoiler. 

Je suis restée sur ma faim avec l'épilogue qui a été bouclé un peu trop rapidement à mon gout. Certaines questions sont toujours sans réponses, l'enquête en soi n'est pas vraiment bouclée avec la mort du protagoniste qui officie du côté du mal. Les personnages sont bien développés, j'en attendais un peu plus concernant Hugo et sa transformation, surtout le pourquoi du comment de la chose. 

Un livre dans l'ensemble qui se lit bien, qui captive mais pas suffisamment à mon goût. L'écriture est fluide, l'intrigue se tient, le suspense est au rendez-vous. J'ai quand même bien aimé l'histoire mais elle ne me restera pas en mémoire. 

Bonne lecture amis Lecteurs

Extrait : A cet instant, il les vit, là, juste derrière l'enclos. Edmond Lefort fichait une raclée à sa femme qui se défendait comme une tigresse ! Ils se refilaient des gifles, se tiraient les cheveux, s'invectivant comme deux pochards. Incapable d'en supporter davantage, Eugène s'évanouit.

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