CHALLENGE SAN-ANTONIO : Laissez pousser les asperges (Ed. Fleuve Noir)

 


Bonjour,

Nouvelle chronique de ce roman policier : "Laissez pousser les asperges" de San-Antonio ( Frédéric DARD) aux éditions Fleuve noir. Lu dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur Babélio.

Un grand marchand de fringues requiert les services de San-Antonio pour une mission délicate. Paul-Adrien Lesbrouf demande à Sn-Antonio de débusquer l'assassin qui tue les clientes de ses magasins avec un poinçon dans la nuque. Dans chaque magasin, une morte. Il n'y a que celui des Halles qui n'a pas eu encore son heure de gloire funeste. Qu'à cela ne tienne, San-Antonio positionne Béru et Pinuche en planque pour coincer le meurtrier.

Mais Béru, attiré par les jolies femmes qui viennent faire emplettes, se met à faire des siennes et s'expose comme un malotru en grimpant sur l'une d'entre elles de manière peu conventionnelle. Et pourtant, malgré tout ce fatras, une autre cliente est tuée. Dès lors, Sn-Antonio se voit contraint d'être limogés par le Président mais quelques heures à peine plus tard, ce dernier le contacte pour l'envoyer en mission en Irlande. 

Tandis que Béru et Pinuche restés en France s'occupent de l'affaire Lebrouf, San-A s'envole pour Dublin à la recherche d'une cantatrice détentrice d'une lettre classée secret défense datant de la dernière guerre qui révèle un grand secret d'état. Sauf qu'évidemment, les surprises s'enchainent et les déconvenues sont légions.

Une enquête que j'ai trouvé assez dispersée, il y en a partout, et San-A, à force d'être sur tous les fronts, s'avère être nulle part. La chance et le hasard sont toujours là pour le tirer d'un mauvais pas, ses enquêtes sont bien souvent au point mort mais les situations qui en découlent sont quand même rocambolesques et prêtent à sourire. 

Enfin, on en apprend un peu plus sur sa relation avec Marie-Marie. C'est rare que San-A se laisse émotionner de la sorte par une femme, mais l'on savait depuis belle lurette que c'est elle qui fait chavirer le coeur de notre commissaire coureur de jupons. 

Une belle lecture qui nous balade et nous distrait le temps que ça dure. J'aime beaucoup le style dard, même si l'enquête n'est pas enrichi de véracité, au moins l'intrigue est riche en rebondissements plus ou moins farfelus. 

Bonne lecture amis lecteurs.

Extrait : Encore un qui faisait partie de la grande famille Moije. Chacune de ses phrases débutait par : "eh bien, moi, je…". C'est le vice number oane de l'humanité. Non contents de dire "moi" ou "je", faut qu'ils balancent les deux à la fois. Moi, je, c'est le fer de lance de toutes leurs converses à la con. Ils moijegent sans le vouloir, d'instinct. Impossible de s'exprimer autrement. 

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