Bonjour,
Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "La femme de ménage" de Freida McFadden aux éditions J'ai Lu. Lu et Chroniqué dans le cadre d'une lecture commune.
L'histoire de Millie, tout juste sortie de prison il y a un an à peine, qui peine à trouver du travail et postule pour un emploi de femme de ménage chez la Famille Winchester. Avec étonnement, elle est prise pour le poste et découvre la sombre vie de Nina et de son mari Andrew, accompagnés de leur fille Cecelia, plus énigmatique que jamais.
Mais Millie va vite déchanter. Elle découvre avec stupeur l'endroit où elle a mis les pieds. Cette maison habite le diable et même le jardinier Enzo la prévient en italien que c'est "Pericolo" (danger) ici. Elle n'a aucune idée de ce qui l'attends et va le découvrir tristement à ses dépends.
Un superbe thriller psychologique que j'ai adoré lire. J'ai vite été séduite par l'écriture, le style et le récit dans lequel j'ai plongé instantanément. Le travail sur les personnages est prodigieux. A aucun moment j'étais loin d'imaginer le résultat final, de ce qui allait découler de cette emprise psychologique à grande échelle.
C'est une intrigue qui se révèle machiavélique. L'ambiance étouffante, angoissante, intense et malaisante ressurgit au plus fort moment, la tension dramatique en devient palpable. Le changement de narrateur au deux tiers du livre s'avère primordial et l'horreur de la situation nous apparaît alors sous un jour nouveau.
J'ai vibré comme jamais auparavant avec cette lecture. J'ai été captivée au point de ne plus vouloir lâcher le livre jusqu'à son dénouement. Je me suis attaché aux personnages, j'ai souvent fait fausse route pour deviner la fin. J'en suis encore toute retournée ! Le deuxième opus qui vient de sortir promet encore plus un grand moment de lecture plaisir vu la fin ouverte de celui-ci. N'hésitez surtout pas à le lire, je vous le conseille vivement et surtout, vérifiez bien la serrure de votre porte, on ne sait jamais…
Bonne lecture amis Lecteurs,
Extrait : J'atterris dans le couloir, le souffle court. Je reste plantée là un moment, le temps que mon rythme cardiaque revienne à la normale. En fait, je n'ai jamais été enfermée dans la chambre. Nina n'a pas conçu le moindre plan dément pour me piéger là-dedans. La porte était juste coincée. Cependant, je n'arrive pas à me débarrasser de ce sentiment de malaise.
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