Bonjour,
Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "la route du lac" de Xavier Massé aux éditions Taurnada. Je remercie chaleureusement Joel et les éditions Taurnada pour l'envoi de l'ebook.
Village de Blaches, avril 2018. A l'issue de sa soirée d'anniversaire, Benjamin disparaît. Ses deux amis, Mylène et Thomas, ont eux aussi disparu. Mais Thomas est retrouvé errant seul dans la forêt tandis que le corps de Mylène est retrouvée près de la cascade. Que s'est-il passé ce soir là ? Des questions sans réponses, des réponses sans énigmes. Les enquêteurs, venus spécialement de Lyon, n'ont qu'une seule certitude : tout le monde dans le village est suspect et le coupable se cache parmi eux…
J'ai un avis plutôt mitigé sur ce roman. Pourtant, c'est un thriller, de base, fort intéressant. Tout est fait pour établir un climat anxiogène avec des personnages secrets, énigmatiques et un lieu pittoresque entouré par cette forêt étrange. L'intrigue s'installe, la tension dramatique semble se développer dans ce récit. L'histoire est bonne dans son ensemble.
Mais les incessants allers-retours ont eu raison de mon accroche à la lecture. Le meurtre, ne pouvant être résolu dans le futur, va donc trouver sa solution dans le passé. Les différents chapitres où s'entremêlent ces diverses timelines m'ont perdue plus d'une fois. La structure des flashbacks façon puzzle m'a égarée. J'ai eu l'impression de lourdeur avec la répétition de la scène de la fête vue sous des angles différents avec les divers protagonistes présents ce soir là. La fin ne m'a pas surprise, c'était comme si je m'y attendais, les indices étaient présents tout au long du récit.
Je sais, pour avoir lu ses précédents thrillers, que Xavier est un excellent écrivain, j'adhère totalement à son style et à sa patte unique. J'ai tout de même passé un bon moment de lecture, conquise par l'histoire qui reste prenante.
Bonne lecture, amis Lecteurs
Extrait : Sa respiration était forte et brusque. A son passage, les feuilles virevoltaient et les branches se brisaient sous ses pas. Sa course était effrénée. Elle était effrayée et ne savait plus dans quelle direction aller. Elle ne voyait rien. Les arbres cachaient la lueur de la lune. En panique totale, elle gémissait de terreur et n'arrêtait pas de se retourner. Elle ne l'entendait ni ne l'apercevait. Ce qui décuplait son stress. Les ronces écorchaient ses mollets, son sang perlait. Elle pleurait. La noirceur de cette forêt était devenue son ennemie.
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