Bonjour,
Voici un polar que je viens vous chroniquer rapidement en retour de lecture : "Berceuse pour Bérurier" de San-Antonio (Frédéric Dard) aux éditions Fleuve Noir. Lu et chroniqué dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur Babélio.
San-Antonio est de sortie avec la belle Wanda à l'Alcatraz où se produit le petit Marcel, un hypnotiseur. Et par le plus grand des hasards, lorsque l'artiste demande des volontaires dans l'assistance pour monter sur scène, voilà qu'apparaît Béru dans toute sa splendeur.
San-Antonio n'en croit pas ses yeux. Après la séance, alors qu'il souhaite dire deux mots à Bérurier, celui-ci mets les voiles. San-A continue sa soirée avec Wanda et rentre chez lui vers les quatre heures du mat'. Et là , surprise : c'est Alfred et Berthe Bérurier qui l'attendent devant chez lui. Ils lui disent que Béru n'est pas rentré alors qu'il était attendu pour boire le champagne suite à l'anniversaire de madame.
C'en est trop de mystères pour San-Antonio qui décide d'enquêter sur cette disparition des plus bizarres. Il retrouve finalement le gros, hypnotisé dans la loge de l'hypnotiseur. Comble de malheur pour lui, ce n'est pas le Petit Marcel qui a hypnotisé le Gros. Qui peut bien être celui qui s'en prend à Béru de cette façon ?
J'ai bien aimé ce petit tour de prestidigitation que recèle cette histoire. C'était plutôt pas mal. Pour une fois, y'a du suspense, l'intrigue se tient, l'enquête est loin d'être légère dans ce récit que j'ai trouvé hypnotique. Nous sommes toujours en présence (mais moins que d'habitude) de ce vocabulaire argotique, de l'humour caricatural et de la verve volubile.
Dommage pour Bérurier qui excelle ici par sa contre-performance à dormir debout les trois quarts du temps (si je puis dire ainsi). Pinaud assure là son petit rôle. Encore un tome vite lu qui nous fait passer du bon temps tant est si peu qu'on n'est pas trop exigent pourvu qu'on est l'ivresse du show.
Bonne lecture Amis Lecteurs
Extrait : On va baffrer, parce que le type qui vous a raconté qu'on pouvait vivre d'amour et d'eau fraîche s'est payé votre hure, ou alors il avait un ulcère à l'estom'.
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