Bonjour,
Nouvelle chronique en retour de lecture : "Luc Hardy, tome 1 : Les masques écarlates" de Paul Dargens aux éditions Oxymoron.
Paris. Christian Dourski et sa femme, des polonais immensément riches, organisent une fête somptueuses dans leur hôtel. Aux alentours de minuit, lorsque la fête bat son plein, retentit un cri terrifiant. La Comtesse Elsa Dourska a été attaquée d'un coup de poignard planté dans la poitrine. Heureusement, la Comtesse s'en sortira vivante, la lame n'a fait que glisser le long des côtes.
Quand on lui demande qui est coupable de cette tentative, la Comtesse n'hésite pas une seconde et accuse Mademoiselle Lucienne d'Ambrecourt. Cette dernière nie évidemment et demande au Comte Dourski de l'innocenter. Le mari de la Comtesse, contre toute attente, et malgré qu'il soit épris de mademoiselle d'Ambrecourt, confirme les accusations de son épouse. Le commissaire Langlois procède à l'arrestation de Lucienne.
Deux jours plus tard, Luc Hardy, un millionnaire qui s'ennuie, décide de devenir détective dans cette affaire et d'aider le père de mademoiselle d'Ambrecourt à trouver le véritable coupable de cette attaque sur Madame Dourska afin d'innocenter sa fille et de la disculper de tous les crimes dont on l'accuse.
Un petit polar plein de suspense. Nous suivons Luc Hardy qui enquête et fait suivre le Comte Dourski. Il ne sera pas au bout de ses surprises, le Comte étant un petit cachotier bien dévolu à d'autres actions. Et c'est ce que nous découvrons en même temps que l'inspecteur.
La révélation finale se fera de manière inattendue. On apprend également l'existence d'une organisation secrète qui conspire. C'est vraiment très divertissant ; le format court, même s'il ne permet pas l'approfondissement des personnages et de certaines situations, s'avère particulièrement adapté ici pour dynamiser ce petit récit très actif dans sa narration.
L'écriture n'est pas particulièrement soignée mais va surtout à l'essentiel. On arrive à se régaler de cette aventure sans pour autant s'extasier. Une lecture qui vous fera passer un agréable moment.
Bonne lecture amis Lecteurs
Extrait : Par une pluvieuse soirée d'octobre, une longue file d'équipages, autos ronflantes aux panneaux vernis et miroitants ainsi que des glaces, coupés de maîtres attelés de bêtes superbes s'alignait dans l'avenue de la Grande-Armée. Dans le fracas des portières battantes, des couples élégants descendaient sans arrêt pour s'engouffrer et disparaître dans l'immense vestibule d'un des plus beaux hôtels de la voie triomphale.
Commentaires
Enregistrer un commentaire