AvisPolar : CHALLENGE SAN-ANTONIO : Faut être logique (Ed. Fleuve Noir)

 


Bonjour,

Chronique de ce polar en retour de lecture.

Béru est en vacance chez un cousin à Bécasseville et appelle San-Antonio pour régler un petit problème qui occasionne une grande peine à la famille : la ferme de son cousin est hantée ! San-Antonio décide de s'y rendre et de passer la nuit sur place afin d'élucider ce mystère qui n'en est finalement pas un. 

Le commissaire et l'inspecteur vont alors découvrir l'inimaginable, l'impensable : un homme est emmuré depuis cinq ans dans les murs de la demeure. Étonnamment, il a survécu. Mais que fait-il ici, qui est cet homme et qui est coupable de son enfermement ? Des questions qui vont trouver réponses une fois l'enquête rondement menée par nos deux compères.

J'ai beaucoup aimé cet opus, on se croirait dans un Agatha Christie à la sauce française. Les gens à la fin sont tous réunis et vient le moment fatal du rebondissement où l'on découvre le coupable, les indices sont accablants, tout le monde est suspecté et semble coupable. Bref, San-Antonio a le nez fin pour débusquer le coupable et Béru se chargera de lui régler son compte.

Pour une fois, San-Antonio ne se laissera pas guider par ses bas instincts, la jeune fille etant mineure. Je crois que c'est bien la première fois que Dard s'attaque au surnaturel avec San-Antonio, qu'il nous propose également une enquête en lieu clos sur la ferme, lui qui d'habitude se balade aux quatre coins du globe. 

J'ai adoré ce roman car pour une fois, il y a peu de disgrâces et d'énumérations ; Pas de compte rendu au patron ; pas de souris à se mettre sous la dent (plutôt dans le lit) ; Pas d'intervention de pinuche, Mathias se fera tout petit ; l'enquête est le sujet principal de l'histoire et ne s'éparpille pas à d'autres intrigues secondaires. 

Un récit captivant qui ne ressemble pas aux autres volumes de la série et qui mérite qu'on s'y arrête quelques instants. Les amateurs d'Agatha et autres cosy crimes vont adorer lire ce livre. 

Bonne lecture amis Lecteurs

Extrait : Mais je me dis qu'un jour faudra qu'on se décide à partir, à fuir ce Paris qui viens nous montrer son c... jusqu'ici. Bientôt ça sera plus tenable, la promiscuité. 

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