AvisThriller : Anatomie d'un scandale de Sarah VAUGHAN (Ed. Préludes)

 


Bonjour,

Chronique rapide d'un thriller psychologique en retour de lecture. Lu et chroniqué dans le cadre d'une lecture commune. C'est un abandon.

Londres. L'histoire de trois femmes (Olivia, Kate et Sophie) qui se racontent dans cette histoire sur fond de procès du sous-secrétaire d'état James Whitehouse accusé de viol par son assistante. Cet homme est également le meilleur ami du premier ministre, ils ont été à l'école ensemble et on fait partie du même groupe appelé "les Libertins". C'est à cette époque qu'il s'est visiblement passé quelque chose et le procès en 2016 est prêt à faire toute la lumière sur ce qui s'est passé en 1992. 

Comme j'ai dit précédemment, j'ai abandonné ma lecture à la moitié environ. J'ai trouvé soporifique ce procès, la justice américaine étant très différente de la justice française, je n'y comprenais pas grand chose ; les témoignages, les réactions du jury, l'attitude passive-agressive des avocats, bref tout un processus qui est décortiqué, détaillé à l'extrême. Là dessus, vient se greffer une intrigue politique avec l'intervention des collègues et amis, membres du gouvernement, de James Whitehouse. De même que les innombrables descriptions qui rajoutent au récit cette impression de longueurs à n'en plus finir. 

Je salue l'incroyable travail sur le dossier de presse, ainsi que les efforts de marketing de la maison d'édition pour nous vendre le livre comme étant le roman du siècle. Le lecteur se laissera facilement berner par tous ces artifices qui l'incitera à vouloir ouvrir le livre pour entamer sa lecture sans attendre. Je me suis ennuyée sur ce livre. il n'y a pas d'intrigue policière, ni de suspense. La tension dramatique est inexistante. Je ne trouve pas que c'est un thriller dans le genre fiction mais plutôt un cours de droit politico-judiciaire pour des étudiants en justice américaine. Il y en a qui ont peut-être aimé ce livre, ce n'est pas mon cas. 

Bonne lecture amis Lecteurs

Extrait : Ma perruque gît sur mon bureau, à l'endroit où je l'ai lancée. Une méduse échouée. Dès que j'ai quitté le tribunal, je néglige cet élément crucial de mon costume, lui manifestant l'exact inverse de ce qu'elle est censée inspirer : le respect. 

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