Bonjour,
Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "En mémoire de Mary" de Julie Paons aux éditions Livre de Poche.
Dublin. Margareth Mitchell appelle le commissariat central pour signaler la disparition de sa fille Mary. Cela fit maintenant huit jours qu'elle est sans nouvelles. Mais le corps de sa fille de vingt ans sera découvert gisant dans l'eau d'un lac par un promeneur et son chien. Dès lors, pour la psychiatre, commence une longue agonie, une descente aux enfers. Elle n'a qu'une seule obsession, venger la mort de sa fille qui a été mutilée, violée, retrouver le coupable et le lui faire payer.
J'avoue que l'histoire avait tout pour me plaire, mais finalement après moults descriptions à n'en plus finir, le retour incessant dans le passé qui n'en finit pas de durer sur des longueurs monotones, j'ai fini par sauter quelques passages pour ne me concentrer que sur l'affaire qui occupe l'inspecteur McLoughlin, à savoir la recherche et l'arrestation du tueur de Mary.
J'aurais pu apprécier ma lecture parce que j'ai été tentée de le lire jusqu'au bout, j'ai eu du mal à le lâcher car il y avait quelques parties qui m'ont faite frissonner, mais j'ai surtout voulu finir le livre pour savoir ce qu'il adviendrait de l'accusé. C'est surtout et avant tout une histoire de vengeance, "œil pour œil, dent pour dent", l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant. Les traits psychologiques des personnages sont fouillés à l'extrême, rien n'échappe aux yeux du lecteurs.
Une petite déception sur ce livre présenté comme "un scenario aussi effrayant que celui du Silence des agneaux", je suis désolée de vous dire qu'il n'en est rien. Le récit, le suspense attenant ne tourne pas autour de l'enquête mais du ressenti psychologique et l'envie de justice de Margareth. Malgré ma critique quelque peu circonstanciée de ce livre, j'ai quand même été intéressée par l'histoire. Tout n'est pas parfait, certes, mais cela se lit bien.
Bonne lecture amis lecteurs
Extrait : Tout avait commencé par un coup de téléphone, pourrait-on dire. Comme la plupart des affaires, en fin de compte. Mais avec le recul, on ne venait à se demander s'il n'y avait pas eu quelque chose de troublant au sujet de cet appel, une sorte d'impression tenace, du genre : "Minute, cette fois-ci c'est du sérieux".
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