AvisPolar : L'énigme de la chambre 622 de Joël DICKER (Ed. Rosie Wolfe Poche)

 

Bonjour,

Chronique de ce polar en retour de lecture.

Après une rupture amoureuse et à la mort de son éditeur, Joël, surnommé "L'Ecrivain", s'en va dans les Alpes suisse, au Palace de Verbier, pour des vacances bien méritées. Il n'imagine pas que ses vacances ne seront pas de tout repos et vont lui permettre de résoudre une énigme irrésolue du passé : celle de la chambre 622.

J'ai bien aimé ce roman. Le deuxième que je lis de Joël après "Harry Quebert". Toujours ce style inimitable, ces longueurs qui en disent long mais pourtant jamais assez. J'ai apprécié plonger au coeur de ce roman au décor naturel des Alpes suisses époustouflant, avec une intrigue amoureuse entre trois protagonistes et son intrigue principale sur le milieu bancaire. 

Beaucoup de tractations sont conclues, le monde des affaires et des banques avec des directeurs aux dents longues veulent s'approprier leur part du gâteau et la gloire qui va avec. Des coups bas, des rebondissements en cascade, la bataille pour le pouvoir se gagne à la sueur des trahisons et des jalousies. 

Rien n'est épargné aux personnages, le lecteurs sait absolument tout ce qu'il y a à savoir sur leur vie, les moments clés qui les ont amenés là où ils doivent être. Jamais je n'aurais imaginé une fin pareille, la découverte de la solution à cette énigme a été travaillée de manière magistrale. 

Le rythme des chapitres courts qui s'enchainent bat son plein. Les nombreux flashback sont là pour assoir la crédibilité des protagonistes parce qu'ils ont tous un secret bien gardé. L'hommage à son éditeur tout au long du récit est rempli d'émotion. Une bien belle lecture de ce roman qui se feuillette facilement malgré le pavé.

Bonne lecture amis Lecteurs

Extrait : Mais avant de vous raconter ce qui se passa cet été là, il me faut d'abord revenir sur ce qui fut à l'origine de toute cette histoire : la mort de Bernard de Fallois. Bernard de Fallois était l'homme à qui je devais tout. Mon succès et ma notoriété, c'était grâce à lui. 

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