Bonjour, Ce polar a été lu dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur Babélio.
San Antonio se retrouve dans le Pais occupé en 1942. Il y fait la merveilleuse rencontre d'une belle pépée nommée Gisele qu'il va entraîner dans ses aventures. On est clairement dans l'après-guerre, une période qui laisse des traces et on sent bien encore la rancœur tenace envers les Allemands qui en prennent pour leur grade dans cet opus.
La gouaille du commissaire n'en est qu'à ses début. le personnage se prends au sérieux, l'enquête est résolue efficacement. Pas encore d'acolytes à ses côtés, et trop fleur bleu pour les femmes qu'il accoste de manière bien trop frigide, surtout quand on connait le bonhomme, et qui va petit à petit affiner sa garde au fil des épisodes. Le langage argotique se met timidement en place.
L'intrigue est pleine de rebondissements. Le personnage ne se place pas directement du côté de la résistance mais y prends part de façon qu'il lui est impossible de refuser. Nuance tout en subtilité, manière pour l'auteur de ne pas prendre position dans ce contexte fragile de reconstruction. Pas encore de personnages qui se distinguent, San Antonio procède seul jusqu'à présent pour résoudre ses enquêtes.
J'ai bien aimé lire ce roman, qui n'est pas encore un polar mis qui se démarque par ce côté aventureux, à la recherche du trésor perdu qu'il faut retrouver coute que coute. Un style tout en sobriété apparenté à Audiard qui n'est pas pour me déplaire. Affaire à suivre !
Bonne lecture amis Lecteurs
Extrait : Je peux vous dire que je pousse un soupir tellement copieux qu'il gonflerait un dirigeable.
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