AvisLittéraire : Les Treize vents : L'intrus de Juliette BENZONI (Ed. France Loisirs)

 


Bonjour, Chronique de ce roman en retour de lecture.

Automne 1802. Après la mort de son épouse, guillotinée sous la Révolution, Guillaume Tremaine voit son amour de jeunesse à l'agonie et décide de la rejoindre en Angleterre pour lui faire un dernier adieu. Au prix d'un incommensurable effort, Marie-Douce parvient à tenir jusqu'à son arrivée. Là, elle lui apprend qu'il est le père d'un fils illégitime, Arthur, qu'il décide de ramener en France. Cet "intrus" va rejeter toute l'autorité de son père, mais aussi sa nouvelle famille. Le fils légitime de Guillaume, Adam, s'oppose lui aussi à la venue de ce nouveau frère, contrairement à sa sœur aînée Élizabeth, qui prendra sous son aile le nouveau venu. Beaucoup de discordes et de drames familiaux vont ponctuer la vie au domaine des Treize vents.

J'avoue n'avoir pas été passionnée par ma lecture, tant elle fut difficile par l'écriture ampoulée du récit, directement inspiré du dix-huitième siècle. Cet opus est le troisième et dernier volume d'une trilogie, la première partie continue les événements du volume précédent et reprends les éléments tels qu'ils doivent se dérouler. J'ai eu cette étrange impression d'arriver à l'épisode sept d'une série de huit. Les personnages me sont totalement inconnus, aucun résumé, même succinct, des aventures des deux livres précédents, seuls les notes de bas de pages précisent qu'il faut avoir le premier ou le second livre pour comprendre de quoi on parle.

Même si j'ai lu le livre en entier, je ne peux m'empêcher de penser qu'il me manque énormément d'éléments pour pouvoir comprendre l'histoire et en apprécier les tenants et les aboutissants. Ce livre n'est pas indépendant des deux premiers. Mon père avait pris ce livre sans avoir lu les autres, ce qui est fort regrettable car j'ai quand même eu un intérêt pour ce récit que je reprendrais du début quand je me serai procurer la saga entière. Je le mets de côté en attendant.

Bonne lecture amis Lecteurs

Extrait : Eût-il été honnête envers lui-même qu'il eût admis être disposé à tout trouver détestable chez l'ennemi de toujours, qu'un chiffon de papier s'efforçait de rendre fréquentable.

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