AvisPolar : CHALLENGE SAN-ANTONIO : Les doigts dans le nez (Ed. Fleuve noir)

 


Bonjour, ce polar a été lu dans le cadre du challenge San -Antonio que je relève sur Babélio.

Pinaud et San-Antonio sont chez le tailleur de ce dernier, Fernand, pour faire essayer un nouveau costume au premier. Le tailleur profite de l'opportunité pour parler à San-Antonio d'une histoire assez folle qui se passe à côté de chez lui. Une voiture abandonnée traîne depuis des lustres dans la propriété voisine en chantier. 

Ils se rendent sur place et Antoine décide d'inspecter le coffre de la voiture. Il y trouve le cadavre d'un homme qui n'est plus de toute fraicheur. Il s'avère que la victime a été fusillée il y a quinze ans, après la guerre. A partir de là, San-Antonio va enquêter pour son propre compte et partir à la chasse aux indices.

Un bon petit polar qui ne paye pas de mine. L'histoire se tient, c'est même un peu trop sage. Il enquête seul, Bérurier étant encore en convalescence. Pinuche qui apparait au début pour disparaître aussitôt. Il part sur Grenoble, puis paris, pour revenir à Grenoble et finalement se retrouve là où tout a commencé. Des allers-retours qui ne mènent pas vraiment à la vérité puisque ce sera par une réflexion surprise du tailleur Fernand que toute la lumière sur cette affaire sera faite. 

Mention spéciale pour le gendarme Bazin qui ressemble à s'y méprendre au Bérurier en devenir. J'ai apprécié cette aventure même s'il m'a manqué le petit plus qui fait que ce récit ne serait pas pareil si les ingrédients du succès avaient été au rendez-vous. Un petit opus sympa, une enquête facile à résoudre pour Antoine finalement et une Nicole loin d'être satisfaite, chose rarissime pour le commissaire-étalon qui pourtant vantera ses mérites auprès des donzelles quelques livres plus tard. 

Bonne lecture amis lecteurs

Extrait : Oui, cette fois-ci, c'est exactement de la façon qui suit que le bidule a commencé. J'attire votre attention sur l'innocence du hasard qui choisit pour se manifester les faits les plus menus et les moins sociaux, tels qu'une observation du Vieux sur la mise négligée de Pinaud. 

Commentaires