Bonjour, chronique en retour de lecture.
Je remercie chaleureusement Mathieu pour cette lecture.
A presque trente ans, François est en dépression. Il ne va pas bien, ses séances chez le psy ne l'apaisent pas. Il ne s'intéresse à rien dans la vie. Ses maux de tête sont récurrents et l'empêchent d'aller mieux. C'est alors qu'il apprends, à la mort de son oncle, que son père leur a légué une maison en Louisiane et qu'il a peu de temps pour signer le leg là bas. Arrivé sur place, il découvre une autre façon de vivre, un autre monde. Et il va en apprendre un peu plus sur son père qui les a abandonnés lui et sa sœur vingt ans plus tôt.
J'ai bien aimé lire ce roman. On y découvre un personnage en proie avec ses démons mais qui s'en libère au fur et à mesure qu'il découvre ce qui est arrivé à son père lors de sa disparition. Le spleen que vit François va se transformer en une forme de renaissance vers le réel au fur et à mesure qu'il vit ses aventures en Louisiane.
La Louisiane qui justement est bien présente, l'Hurricane qui sévit nous est présenté via les différents bulletins d'alertes météo et on le voit se transformer en véritable démon sous nos yeux ; il va révéler alors la vraie nature des personnages. Le trafic de drogue parasite le monde de nos protagonistes qui s'en servent de moteur pour rebondir et traverser l'ouragan qui fait rage sur cette Louisiane magnifiquement décrite.
Plus François fait face au danger, plus il revit. C'est paradoxal mais on sent bien son retour à la vie avec l'espoir de guérir de cette profonde dépression qui le mine au début du roman. Ce livre dépeint un univers sombre et pourtant il fait toute la lumière sur cet état pathologique ; Plus qu'une célébration de l'existence et de ses états d'âme, cette histoire est une ode à la vie. Bravo à son auteur pour ce roman que j'ai dévoré des yeux.
Bonne lecture amis lecteurs
Extrait : Cri horrible. Je me réveille en sursaut, me demandant où je suis et ce qui m'arrive. Les reliquats d'un rêve agréable se dissipent peu à peu et mon regard se pose sur le visage affolé de ma sœur Caroline. Ne pas la contrarier et ne pas oublier qu'elle est mon aînée de trois ans. En théorie, je lui doit le respect. Elle ne cesse de me le rappeler.
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