Bonjour, chronique de ce roman en retour de lecture
Mohawks, le jeune indien Nahanni, poursuit son voyage à travers le grand nord. Mais les dangers guettent, ce qui peut perturber le chemin initiatique de notre jeune Zuyis. Sans relâche, il affronte les épreuves et en ressort comme grandit, plus mûr et mature, pleinement conscient de sa force et de sa puissance.
La rencontre avec son amour Anja qu'il attendait va assagir le guerrier. L'amour qu'il lui porte devient sa force et gage de réussite. Il va ainsi devenir un marcheur et peut-être pouvoir finaliser son grand Voyage. Y parviendra-t-il ? Là est toute la question…
J'avais laissé le jeune homme à la fin du tome 1 à moitié de son voyage. On le retrouve ici en grande difficulté dans le Grand Nord, seul avec ses chiens. Une première partie du livre qui ne m'a pas particulièrement intéressé. Trop long, trop redondant. C'est vrai que dans ces grandes plaines où il n'y a que glace, neige et froid, il n'y a pas grand chose à raconter, ça devient vite ennuyeux.
Il faudra attendre un tiers du livre et sa rencontre avec le peuple de Anja pour que l'aventure démarre véritablement. La rencontre avec les Grands Sourcils est passionnante. Elle raconte la colonisation des blancs, qui viennent du Sud entamer des négociations avec le peuple indien connus sous le nom des Inuits.
Le reste de l'aventure est plus vivant, on sent alors toute la maturité du jeune homme, sa transformation en homme est édifiante. Il fera enfin preuve de sagesse après avoir montré son impatience et sa précipitation dans toutes les épreuves accomplies. Une belle leçon de vie qu'il aura reçu de la nature et des hommes qui l'ont accompagné dans ce périple.
Finalement, un roman d'aventure que j'ai apprécié. J'ai bien senti toute l'expérience du grand nord de Nicolas Vanier dans ce roman. Ce fut un plaisir de voyager avec Mohawks, de découvrir les peuples qui habitent ces plaines arides et qui arrivent à survivre dans ces contrées lointaines.
Bonne lecture amis lecteurs
Extrait : Mohawks avait l'impression de ne pas être digne d'une telle mission, d'un tel destin. Sans doute avait-il bravé bien des dangers pour arriver jusqu'ici, après un si long temps, qui pourtant, ne représentait qu'à peine la moitié du Grand Voyage. Mais cela lui avait permis d'apprendre combien étaient profondes ses faiblesses.
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