AvisLitteraire : Obscure et céleste de Marco MALVALDI (Ed. Seuil)

 


Bonjour, ce roman a été lu et chroniqué en retour de lecture dans le cadre d'une Masse Critique Babélio. Je remercie chaleureusement Babélio et les éditions du Seuil pour cette lecture.

"Un roman best-seller sur Galilée" peut-on lire sur ce fameux bandeau rouge en présentation. Je dois avouer que ce n'est pas tant du célèbre personnage dont il est question dans ce livre mais de l'écriture de son prochain livre qui devrait faire scandale et qui tarde à être publié. 

Il est question également de ses deux filles qui sont retranchées dans le couvent qui a bien mauvaise réputation et où a eu lieu le décès suspect d'une des sœurs qui habite au couvent. Sa mort va révéler une sombre histoire concernant la découverte du fonctionnement d'un pendule grâce à l'expérience concluante d'un seau percé.

J'ai été surprise au début en voyant toute cette énumération de personnages. J'ai eu peur de ne pas pouvoir suivre tellement ils sont nombreux. Mais ça va, finalement c'était facile à suivre si on lit avec attention.

C'est censé être un polar historique mais j'ai trouvé que le côté polar était secondaire. Seul prime l'érudition des chanoines qui accompagnent Galilée et ce dernier ne se prive pas de nous démontrer ses capacités de déduction en nous exposant les faits à la manière de Jamy Gourmaud dans "C'est pas sorcier". D'ailleurs, c'est drôle mais j'avais la voix de Jamy dans la tête dans ces moments-là… 

Le style de l'auteur auquel je n'ai pas adhéré n'a pas manqué d'alourdir ce récit que j'ai trouvé bien pompeux avec ses phrases interminables, aux incises plus longues que le sujet principal ; il a fallu que je m'accroche pour ne pas décrocher. 

Je ressors mitigé de ma lecture. Je n'ai pas complètement adhéré au récit mais je suis heureuse d'avoir appris un peu plus de ce que je connaissais déjà sur Galilée. J'ai navigué entre l'Obscure et le céleste, au sens propre comme au figuré finalement.

Bonne lecture amis lecteurs

Extrait : Percer le fond d'un seau en fer au moyen d'une épingle n'est pas chose aisée. La jeune fille s'y employait depuis une petite demi-heure, dans l'obscurité de sa cellule, avec des gestes mesurés et retenus. Elle devait à tout prix éviter de réveiller ses voisines : elles ne comprendraient pas ce qu'elle faisait. Et, en admettant qu'elles le comprennent, elles ne l'approuveraient pas. 

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