Bonjour, ce livre a été lu et chroniqué dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur Babélio.
L'enquête commence dans un hôpital psychiatrique où deux personnes sont portées disparues. La première est un footballeur connu mais la deuxième est un héritier dont il est très malvenu d'annoncer au père sa disparition. Béru et San Antonio sont chargés de retrouver les disparus. Mais la tâche s'annonce plus ardue qu'il n'y paraît.
On démarre avec un chapitre qui commence comme un concerto avec une fin de roman qui se termine sur une envolée lyrique à n'y rien comprendre ! Entre les deux, on a une histoire qui tient la route, des protagonistes bien campés dans leur rôle attribué à juste titre par un auteur plus ou moins inspiré dans ce roman.
SanA nous a sorti le grand jeu du scientifique fou, avec ce professeur Klapuski qui se livre à des expériences dont en profitera largement Béru en affichant une trompe d'éléphant des plus spectaculaires ! Ca m'a bien fait rire. On aura également l'occasion de vivre cette aventure depuis le nouveau cabinet de Paris-Détective Agency et ses femmes qui font office de bouche-trou si je puis m'exprimer ainsi.
Le pauvre Pinaud en aura pour son compte puisqu'il y fera tapisserie, j'ai l'impression que c'est même une habitude chez lui de faire partie du décor. Bref, une petite aventure qui se laisse lire, juste pour le plaisir de retrouver cette bande de corniauds à la sauce Dard.
Bonne lecture amis lecteurs
Extrait : Où est Béru ? Qu'advient-il de ce cher compagnon ? Curieux comme cet individu grossier m'est indispensable. Il traîne tous les défauts du monde, plus une qualité prépondérante : il est dégoulinant d'authenticité. Le vrai, c'est ce qui me manque le plus, de nos jours où les ersatz d'ersatz suppléent les produits de remplacement. Etre vrai, c'est rester vivant. Le mensonge et ses dérivés nous éloignent de l'existence, infléchissent celle-ci, la relèguent dans des confins inaccessibles. Alors on fait sans elle, tu comprends ? Peu à peu, on se met à vivre sans la vie. Béru, lui, il vit avec la vie. Ca produit de l'énergie ; des calories de toutes sortes.

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